Djokovic, le mystère s'épaissit

Djokovic, le mystère s'épaissit

Alors que Novak Djokovic a présenté un test positif au coronavirus pour justifier son exemption médicale et pouvoir participer à l'Open d'Australie sans être vacciné, de nouveaux éléments viennent semer le doute sur la date réelle de ce résultat.

Novak Djokovic a-t-il vraiment falsifié la date de son test positif au coronavirus ? Afin de justifier une dispense médicale de vaccination pour participer à l'Open d'Australie, le Serbe a présenté un test positif daté du 16 décembre et un test négatif daté du 22 décembre. Une première analyse, réalisée par un groupe de recherche allemand avec le soutien du quotidien Der Spiegel, a toutefois fait naître des doutes quant à l'exactitude de la date figurant sur le test positif. Le numéro de série indiquait en effet que ce résultat aurait été rendu au moins une semaine après la date du 16 décembre. Après la publication de cette information, la BBC a décidé d'approfondir le sujet afin de vérifier plus avant la véracité éventuelle de ce document.

Selon la BBC, la date du test ne correspond pas à son identifiant.

Tout d'abord, la nouvelle enquête a confirmé que l'identifiant unique de chaque résultat de test confirmé par l'Institut serbe de santé publique est indiqué chronologiquement, ce qui a été réalisé grâce aux tests effectués par le personnel de la BBC basé dans le pays. Or, l'identifiant du test fourni aux autorités australiennes par les avocats de Novak Djokovic ne suit pas cette logique et laisse supposer que le résultat a été confirmé par les autorités serbes entre le 25 et le 28 décembre. Alors que le numéro un mondial a effectué ses deux tests dans deux laboratoires différents, cela pourrait justifier une différence dans l'identification de ces tests. Cependant, les résultats utilisés comme référence par la BBC ne permettent pas de confirmer que deux laboratoires différents peuvent avoir des codes de confirmation aussi éloignés. En d'autres termes, les doutes sur l'authenticité du test positif transmis par Novak Djokovic à l'Australie sont tout à fait justifiés. Les autorités sanitaires serbes n'ont pas répondu aux demandes de la chaîne de télévision publique britannique.