Adrian Mannarino a tout donné, mais son corps n'a pas suivi. Lorsqu'il a dû affronter Rafael Nadal en huitièmes de finale de l'Open d'Australie, le 69e joueur mondial a d'abord tenu le coup pendant un interminable premier set. Au cours des douze premiers jeux, Adrian Mannarino ne s'est procuré qu'une seule balle de break. Le "Taureau de Manacor" a réagi et a conservé son service, tandis que le Français a fait de même dans le tie-break. Un tie-break XXL s'est déroulé entre les deux joueurs, puisqu'il a fallu 30 points et 28 minutes pour que la décision soit prise. Adrian Mannarino a remporté le premier échange sur le service du Majorquin, mais Mannarino a pris le dessus sans toutefois parvenir à convertir ses trois premières balles de set. Les deux adversaires se sont battus, mais aucun n'a réussi à concrétiser ses trois occasions de prendre l'avantage. Mais c'est finalement Rafael Nadal qui a pris l'avantage dans ce huitième de finale.
Mannarino n'a pas pu tenir le rythme
Un tie-break dont Adrian Mannarino n'est pas sorti indemne. Le Français, visiblement blessé à l'aine, n'a pas pu maintenir le niveau de jeu avec lequel il avait fait douter Rafael Nadal. Nadal, né à Manacor, a immédiatement saisi sa chance et a pris le service du Tricolore dès le premier jeu du deuxième set. Le cinquième joueur mondial a ensuite enfoncé le clou dans le cinquième jeu. Il a ensuite dû s'avouer vaincu dans le deuxième set, en sauvant deux premières balles de double break. Rafael Nadal a accentué son avance en jouant blanc et a commencé le troisième set en force. Malgré quatre balles de break sauvées dans le premier jeu, le Français a concédé son service avant de profiter d'un rare trou d'air du Majorquin. Adrian Mannarino a comblé son déficit de break avec un jeu blanc avant de perdre à nouveau son service. Après un double break pour mener 4-1, le suspense était retombé. Adrian Mannarino n'a même pas tenté de riposter au dernier service de Rafael Nadal. Il a perdu le match 7-6, 6-2, 6-2 en 2 heures et 43 minutes, mais il avait donné du fil à retordre au numéro 5 mondial.