La lutte contre le dopage fait rage. Néanmoins les athlètes génétiquement modifiés sont toujours nombreux. La question à se poser est, malgré les cas de sportifs déchus (Lance Armstrong, Marion Jones, etc.), pourquoi certains prennent-ils encore le risque de se faire prendre ?
Années après années, les sportifs pulvérisent les records et tiennent le rythme de compétition toujours plus difficiles à préparer avec une énorme pression de la part des staff mais aussi du public. Donc sont-ils réellement aussi clean qu'on le pense ? Le dopage serait bel et bien d'actualité en 2015 et l'ombre plane sur certains sports en particulier tels que le cyclisme, le rugby, le football et l'athlétisme. EPO, hormones de croissance, amphétamines, stéroïdes anabolisant, etc, sont des substances dopantes qui jouent un rôle sur le système cardiovasculaire et neurologique et peuvent créer des troubles musculaires. Leur consommation peut également entraîner des troubles psychiatriques et une fatigue chronique. La prévention est rude et les effets sont connus. Alors qu'est-ce qui pousse un sportif à prendre des substances illicites pour augmenter ses performances au risque de sa santé ? Plus de bénéfices, l'obligation de résultats, l'amélioration des performances, une plus grande notoriété, plus de sponsors, plus d'argent ! Surtout lorsque les athlètes sont promis/dédiés à une carrière sportive de haut niveau. Même la crainte des sanctions s'il est contrôlé positif semble ne pas peser dans la balance !
Autre souci majeur : les moyens sont trop disproportionnés pour effrayer le marché mondial du dopage. Le chiffre d'affaires du marché mondial du dopage s'élevait à 30 milliards de dollars en 2014, contre un budget annuel de l'Agence mondiale antidopage de 26 millions de dollars. Alors que faire ? La compétition elle-même engendre inéluctablement le dopage. Doit-on parler de cause perdue ? Une affaire à suivre...