Le Grand-Prix d'Autriche a été l'occasion d'une nouvelle brouille entre les deux pilotes de l'écurie Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Calme jusqu'au 71ème tour, le Britannique a soudainement attaqué et dépassé son coéquipier et remporté la course. Il a au passage envoyé Rosberg dans le décor. Voilà de quoi améliorer leur relation...
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Lewis Hamilton et Nico Rosberg sont coéquipiers chez Mercedes mais se haïssent cordialement. Le Grand-Prix d'Autriche en a une nouvelle fois apporté la preuve de manière éclatante. L'Allemand Rosberg caracolait en tête de la course, maîtrisant mieux sa vitesse sur un circuit de Spielberg où cet aspect est primordial, avec Lewis Hamilton en embuscade à peu de distance. Le dernier tour était engagé, et Rosberg pensait déjà la victoire sienne. C'était toutefois sans compter sur l'entêtement et la rage de vaincre du Britannique (combinés à sa haine pour son coéquipier...). A quelques hectomètres, celui-ci a en effet attaqué Rosberg en plein virage. Se défendant avec acharnement, l'Allemand a tenté tant bien que mal de résister aux assauts furieux de l'Espagnol. Mais les deux Mercedes ont fini par s'accrocher alors que Rosberg s'est rabattu en sortie de virage. L'accrochage est fatal pour Rosberg qui y a perdu son aileron, mais a surtout laissé Hamilton lui ravir la première place.
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Le pilote allemand a de quoi être enragé, en plus de perdre la course sur le fil face à son propre coéquipier et rival à qui il voue une haine sans borne et sur qui il vient de perdre 13 points, il a en outre été dépassé par Verstappen et Räikkönen, et finit donc en quatrième position. L'arrogance dont a enfin fait preuve Hamilton en déclarant qu'il avait gagné "à la régulière" ne fera sans doute rien pour apaiser les tensions entre les deux hommes. Ils se sont déjà virilement expliqués à la fin de la course, et se sont rejetés l'un sur l'autre la responsabilité de l'accident lors de la conférence de presse. Il existe de réels risques pour que le patron de l'écurie Mercedes, Toto Wolff, excédé par la rivalité exacerbée de ses deux stars, finisse par imposer des consignes de course au détriment du spectacle.
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