Depuis quelques jours, un groupe de hackers russes baptisés les "Francy Bears" dévoile au fur et à mesure les noms de sportifs internationaux ayant remportés une médaille olympique et qui ont bénéficié d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT). Ces AUT font régulièrement peser des soupçons de dopage déguisé sur les athlètes. Mis en cause, l'épéiste Gauthier Grumier, médaillé de bronze en individuel et d'or par équipes à Rio de Janeiro, a tenu à se défendre.
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Les noms de 28 athlètes ayant bénéficié d'AUT ont été dévoilés ce lundi par le groupe de hackers russes Francy Bears. Parmi eux se trouvent deux Français. Il s'agit du spécialiste du 110m haies et médaillé de bronze à Rio Dimitri Bascou, et de l'épéiste Gauthier Grumier, qui a été médaillé de bronze en individuel et d'or par équipes au cours des mêmes Jeux. Or, il apparaît que dans ce dernier cas, Grumier a dû subir un traitement d'urgence dans la mesure où sa vie dépendait des médicament incriminés, comme il l'explique dans un communiqué:
"Lors d'un repas avec l'équipe de France d'escrime à l'hôtel des championnats du monde d'Antalya, en 2009, j'ai ingéré un aliment contenant de la cacahuète par mégarde. Étant hautement allergique à ce genre d'aliment, s'en est suivi un choc anaphylactique violent. Les deux médicaments (methylprednisolone et betamethasone) m'ont été administrés pour me sauver la vie. Je n’ai rien à me reprocher. C’était ça ou mourir. J’ai préféré qu’on me laisse en vie ; On m’a injecté deux produits pour que je reste vivant. Ce n’était pas un truc pour modifier la performance. Je n’ai jamais été contrôlé positif et mon nom est associé au dopage, c’est pas très cool…"
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