La Cour d'appel de Colmar a tranché : le RC Toulon devra payer la somme de 1,7 millions d'euros à titre d'indemnités, à son ancien équipementier pour rupture fautive de contrat.
Tout a commencé en 2010 lorsque deux entités, le RCT et Puma, avaient décidé de conclure un contrat pour une durée de 3 saisons (2010-2013). Avant l'arrivée du terme prévu, le club varois avait unilatéralement décidé de mettre fin à cet engagement en signant chez le concurrent Burrda. Selon le RCT, la résiliation anticipée de ce contrat aurait plusieurs causes :"non-paiement des primes de résultat 2008/2009 et 2009/2010, non-paiement des royalties, le défaut de participation à l'aménagement en mobilier d'une brasserie exploitée par le club et exploitation des signes distinctifs du club appartenant à des tiers partenaires du RCT, autrement que sur les shorts et maillots."
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Rejetant catégoriquement toutes ces accusations, le groupe allemand avait alors décidé de répliquer en portant l'affaire devant le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg en 2012. Puma réclamait alors plus de 6,5 millions d'euros pour tous les préjudices subis. Le verdict rendu le 10 avril 2015 n'ayant pas satisfait Puma, ces derniers avaient décidé de faire appel devant la Cour d'Appel de Colmar. Le groupe allemand a encore eu gain de cause en appel, la Cour estimant que le RCT avait "dissimulé ses tractations avec un équipementier concurrent pour obtenir un partenariat plus avantageux, avant de dénoncer son contrat avec la société PUMA sur le fondement de motifs fallacieux." C'est ainsi que le club varois se retrouve aujourd'hui condamné à payer 1,7 millions d'euros à titre de réparation des préjudices subis au profit de l'équipementier allemand. Toulon prévoit de se pourvoir rapidement en cassation.
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