Rafael Nadal est sur la même longueur d'onde que Novak Djokovic. Lorsque les responsables du All England Lawn Tennis & Croquet Club (AELTC) ont annoncé le 20 avril leur décision de fermer les portes du troisième tour du Grand Chelem aux représentants de la Russie et de la Biélorussie, les réactions ont été majoritairement hostiles. Alors que le numéro 1 mondial a fustigé une décision "folle" et que l'AELTC pourrait notamment être sanctionnée par la WTA, Rafael Nadal n'a pas pu éviter le sujet dimanche lors d'une conférence de presse en marge du début du Masters 1000 de Madrid. Le joueur aux treize titres de Roland-Garros n'a pas caché son opposition à l'exclusion des Russes et des Biélorusses. "C'est très injuste pour mes coéquipiers de les rendre responsables de la guerre", a déclaré le Majorquin à la presse. Je suis désolé pour eux et j'aimerais que les choses soient différentes, mais en fin de compte, nous savons que c'est le cas".
Nadal : "Nous verrons bien ce qui se passera".
Une sortie médiatique au cours de laquelle Rafael Nadal a laissé entendre que les joueurs pourraient réagir à cette décision des organisateurs de Wimbledon. "Nous verrons ce qui se passera dans les prochaines semaines et si les joueurs prennent une décision", a-t-il ajouté. Le "taureau de Manacor" a également fait la distinction entre le fait que le gouvernement britannique souhaite rester ferme face à l'invasion russe en Ukraine et la décision de l'AELTC. "Si le gouvernement met en place des mesures, nous devons les suivre", a assuré l'Espagnol. Dans ce cas, c'est Wimbledon qui prend cette décision, sans y être obligé". Rappelant que "les Grands Chelems sont les tournois qui rapportent le plus de points", Rafael Nadal a assuré qu'il attendrait "pour voir quelles mesures seront prises". Il a ouvert la porte à un retrait des points ATP et WTA pour Wimbledon 2022 et a martelé que "c'est une chose très injuste" pour les joueurs concernés.