En relais féminin, les Françaises sont actuellement les patronnes ! Après trois courses cette saison, le relais tricolore a remporté deux courses, à Östersund et vendredi à Ruhpolding, et a terminé la dernière course sur la troisième marche du podium. Avant le relais, qui devrait avoir lieu aux Jeux olympiques de Pékin en 2022, l'équipe effectuera une dernière répétition le 22 janvier à Antholz-Anterselva (Italie). "Avant la course, Paulo (Jean-Paul Giachino, l'entraîneur de tir) a dit : "Le podium, c'est bien, mais la victoire a un goût particulier", et il a raison", a admis Anaïs Chevalier-Bouchet après la course. "Les relais, c'est particulier parce qu'on ne court pas que pour soi. Il y a plus en jeu", a déclaré Justine Braisaz. J'avais un peu de tension dans le cœur ce matin, mais je suis contente du résultat. Julia Simon, dernière à s'élancer dans les Alpes bavaroises, s'est réjouie du très bon résultat de l'équipe française.
"Nous avons une très belle équipe de France".
"Les filles ont fait un super travail. Les cinq filles du groupe A, on sait qu'il n'y a pas de maillon faible quand on peut faire des rotations, et même la sixième, on verra plus tard ce que ça peut donner. Mais nous avons une très belle équipe de France", a-t-elle expliqué lors d'un entretien avec le quotidien sportif français L'Equipe. "Le contrat est rempli ! Nous avons vu la liste de départ et nous avons constaté que beaucoup de favorites n'étaient pas là. C'est le biathlon, tout est permis, tout le monde a le droit de faire une bonne course. Nous savions qu'il y en avait peut-être quelques-unes de moins que d'habitude sur la liste de départ, mais il y avait de belles équipes, donc nous devions aussi faire de belles courses. Tout au long de la course, c'était relativement serré, il n'y avait pas d'écarts directs, ce qui prouve qu'il y avait de belles équipes et qu'il fallait faire le job", a déclaré Chloé Chevalier, qui a ouvert son palmarès vendredi. (...) Nous avons tous fait notre travail et le résultat final fait plaisir à toute l'équipe". Désormais, nous en voulons plus !