L'AS Cannes n'a pas l'intention de s'arrêter là. Le club, champion de France la saison dernière, a terminé à la dernière place des play-downs de la Ligue A masculine et devra jouer une division en dessous lors de la saison 2022-2023. La saison des Dragons n'a pas été facile, puisqu'ils ont perdu cinq matches de la phase retour pour avoir aligné Aleksa Batak et Ronald Jimenez alors qu'ils n'étaient pas dûment qualifiés. Même si la sanction a été allégée par la suite, l'AS Cannes est tombée dans les abîmes du classement. Interrogé récemment par RMC Sport, le président du club, Jérôme Rousselin, a raconté que la réponse de la Ligue nationale de volley-ball (LNV) à un courrier commun des clubs engagés dans la course au maintien n'avait pas été celle attendue. Nous avons déjà écrit au président de la Ligue le mois dernier pour que la LNV prenne en compte notre préjudice à tous", a-t-il déclaré. Ce litige concernant deux joueurs de Cannes a eu des répercussions sur l'ensemble de la ligue, et pas seulement sur le haut du tableau. En réponse, la LNV nous a méprisés en envoyant un refus abrupt et autoritaire".
L'AS Cannes est prête à se défendre jusqu'au bout.
Jérôme Rousselin a affirmé que son club n'avait "pas connu une deuxième partie de saison régulière totalement libérée" et a mis en cause les instances dirigeantes du volley-ball professionnel français. La LNV doit réparer notre préjudice sur le plan sportif et financier", a déclaré le manager cannois. Nous avions demandé que le dernier de la Ligue A se maintienne et que le champion de la Ligue B soit promu. La saison de Ligue AM se jouerait donc à quinze clubs, avec une formation libérée par journée". Une proposition à laquelle, reconnaît-il, "on peut réfléchir ensemble autour d'une table, à partir de cette lettre des présidents des clubs de play-down". Jérôme Rousselin ne doute pas du soutien des autres clubs professionnels et se dit prêt à aller jusqu'au bout de la démarche. "Je ferai tout pour défendre les intérêts de l'AS Cannes et ne pas être relégué en Ligue B. Tout", a-t-il assuré. Que ce soit devant le CNOSF ou devant un tribunal administratif". Mais il a aussi reconnu que "le calendrier de ces instances sportives et judiciaires n'est pas calé sur celui de la reprise du championnat". "Peu importe de quel club il s'agit. L'image d'un président audacieux n'a pas d'importance. Le nombre d'inimitiés n'a pas d'importance. L'AS Cannes doit être entendue et défendue", a-t-il ajouté. Je suis déterminé à faire valoir mes droits". Une affaire qui est loin d'être close et qui devrait animer l'intersaison.