Le Biarritz Olympique se trouve dans une situation difficile. Après sa victoire héroïque lors de l'"Access Match" contre Bayonne en juin dernier, le club basque s'est hissé en Top 14 cette saison, mais peine à suivre le rythme de l'élite du rugby français. Avec cinq victoires en 18 matchs, le BO est dernier du classement, à cinq points de Perpignan, actuel barragiste, et à sept points du premier non relégable, Toulon, qui compte deux matchs de moins. Samedi, Biarritz a été dépassé dans tous les compartiments du jeu, encaissant dix essais lors de sa défaite sur le terrain du Stade français Paris (65-19). Après le match, seul le président du club, Jean-Baptiste Aldigé, s'est présenté à la conférence de presse. "Je vais tenir la conférence de presse. Les joueurs ne viendront pas", a-t-il déclaré. Nous sommes écorchés et déçus par ce qui se passe. Je suis ici pour honorer mes engagements". Le patron de BO s'est ensuite lancé dans un monologue dans lequel il a défendu ses joueurs. "C'est plus compliqué que cette défaite. Je ne cherche pas d'excuses aux joueurs, je leur en donne", a déclaré Jean-Baptiste Aldigé. On essaie de respecter le maillot, mais on n'est pas invité".
- BOPBweb (@BOPBweb) février 19, 2022
Aldigé : "Personne n'a triché"
Le président du Biarritz Olympique a reconnu que son équipe était "arrivée à la fin d'un cycle de trois ans", mais a assuré que ses joueurs étaient "de bons garçons, comme tous les salariés de ce club". Il a confirmé que "personne n'a triché" et a ajouté que "c'est juste très compliqué, on est au bout du rouleau". "On voulait se prouver à nous-mêmes qu'on pouvait exister. Nous sommes fatigués. Nous sommes en difficulté. Mais c'est plus profond que ce match", explique Jean-Baptiste Aldigé. Ce n'est pas la faute des joueurs. On explose en plein vol. Mais je suis fier des garçons". L'ancien international hongkongais présente BO comme "une petite équipe amateur au milieu d'un championnat professionnel" et admet que "nous allons droit dans le mur" en Top 14, qu'il qualifie "d'implacable". Malgré tous ces problèmes et le fait que son club "n'abandonnera pas", même si son équipe est "à bout de souffle", il dit "regarder la réalité en face". "Nous ne savons pas où nous allons. C'est très difficile", a-t-il admis avant de soutenir son équipe. Mais je suis fier de mes joueurs, même s'ils ont pris 60 points".