La quatrième saison de l'International Swimming League n'aura pas lieu en 2022, mais en 2023. C'est ce qu'ont annoncé dimanche les responsables de cette compétition internationale de natation entre franchises, avec une saison régulière et des play-offs, sur le modèle du sport américain. La raison de ce report ? La guerre en Ukraine, le pays du fondateur de l'ISL, Konstantin Grigorishin, un milliardaire russo-ukrainien qui a fait fortune dans le secteur de l'énergie et de la construction navale. "La guerre en Ukraine est une tragédie qui a détruit des vies, des familles et des maisons. Beaucoup de nos collègues d'ISL sont toujours pris au piège à Kiev et le conflit semble se poursuivre dans un avenir prévisible. Face à cette situation de force majeure, nous ne pouvons pas, en toute bonne foi envers nos nageurs et nos supporters, nous engager à organiser des Jeux commerciaux en 2022. Dans cette optique, nous avons pris la difficile décision de reporter la quatrième saison à 2023. Mais surtout, l'ISL ne disparaîtra pas. La ligue a toujours l'intention d'élargir notre ligue junior, de collaborer avec la communauté des maîtres6 nageurs et d'assurer la continuité avec nos clubs en organisant des événements sans match. Nous reviendrons plus forts et nous vous remercions tous pour votre compréhension, votre patience et votre soutien continu", a écrit l'ISL dans un communiqué de presse.
Deux victoires pour la franchise française
Depuis ses débuts, l'ISL réunit deux conférences : l'Americas Conference avec les équipes de Washington, Los Angeles, New York, San Francisco et Toronto et l'Europe-Asia Conference avec les équipes de Paris (Energy Standard), Londres, Budapest, Rome et Tokyo. La franchise française, qui pouvait notamment compter sur des nageurs tels que Florent Manaudou, Chad Le Clos, Kliment Kolesnikov et Sarah Sjöström, a remporté les saisons 2019 et 2021, tandis que les Cali Condors de San Francisco (emmenés notamment par Caeleb Dressel et Lilly King) se sont imposés en 2020.