Cédric Bakambu, nouvelle recrue de l'Olympique de Marseille, ne pourra pas être aligné dimanche (20h45) contre Lille en Ligue 1, son contrat n'ayant pas encore été homologué. L'ancien joueur du Beijing Guoan en Chine (2018-2021) était conscient vendredi, lors d'une conférence de presse, des doutes sur son niveau de jeu. Celui qui portera le numéro 13 avec le club phocéen y a répondu avec une certaine confiance. "C'est normal d'avoir des doutes, personne ne fait l'unanimité. J'ai confiance en moi, je sais ce que je vaux. La Ligue 1 est très difficile, c'est le plus haut niveau. C'est un championnat qui est respecté même en dehors de la France. Aujourd'hui, j'y suis", a déclaré le joueur, convaincu par le discours du président Pablo Longoria.
"Je suis là pour aider le collectif"
Interrogé sur la future concurrence avec Arkadiusz Milik, le natif d'Ivry-sur-Seine a affiché son espoir de performance sans faire preuve d'arrogance : "Je suis là pour aider le collectif. Je viens en toute humilité, je ne suis pas prétentieux. Nous verrons bien. Tout au long de ma carrière, je m'en suis accommodé, j'ai joué avec de grands attaquants", a-t-il déclaré. Jorge Sampaoli, l'entraîneur de l'OM, a en revanche estimé qu'un changement de système pourrait avoir lieu, mais qu'il dépendrait surtout de la combinaison des deux joueurs : "Un changement de système tactique dépendra de la compatibilité des attaquants. Il doit y avoir un bon feeling entre eux. Avec deux pointes, ils peuvent se neutraliser, cela peut être négatif s'il n'y a pas de connexion, s'ils jouent les mêmes ballons".
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- Olympique de Marseille (@OM_Officiel) janvier 14, 2022
Dans des propos relayés par RMC Sport, le président Pablo Longoria a exclu les départs de Milik et Bamba Dieng, valorisant par la même occasion le profil de la nouvelle recrue du troisième de Ligue 1. "Bakambu a joué comme ailier, comme deuxième attaquant et comme premier attaquant. C'est un profil qui offre beaucoup de solutions individuelles. Sur le marché actuel, il est difficile à trouver. Il se fait de plus en plus rare", a-t-il assuré.