Villarreal : "C'est historique".
Unai Emery (entraîneur de Villarreal) : "Nous traversons un moment historique. L'année dernière avec la Ligue Europa, cette année avec la Ligue des champions. Villarreal est fier du projet de la famille Roig (propriétaire du club, ndlr). Tout le monde dans la ville n'aime pas le football, mais toute la ville s'identifie à cette équipe. C'est le plus important. Mais mardi, nous ne jouerons pas pour être fiers de ce que nous avons accompli. Nous allons jouer pour nous qualifier pour la finale".
Rien n'est fait
Jürgen Klopp (entraîneur de Liverpool) : (à la question de savoir si le pire était déjà passé) "Quand j'étais plus jeune, j'aurais été contrarié par cette question. Bien sûr que ce n'est pas le cas. Nous savons que nous n'en sommes qu'à la mi-temps. Nous devons ignorer le résultat du match aller (...) Nous voulons aller là-bas parce que nous savons qu'ils vont tout donner. Ce sera difficile, mais c'est normal, c'est une demi-finale de C1, nous ne nous sommes jamais attendus à ce que ce soit facile. Nous avons bien joué au match aller et nous ferons bien de faire un bon match là-bas aussi".
Liverpool, jamais plus de deux
Emery : "C'est vrai que Liverpool n'a jamais perdu par plus de deux buts d'écart cette saison. Je ne voulais pas mentionner cette statistique, mais vous avez fait un bon travail de recherche (rires). Liverpool est une équipe qui a une énorme confiance en elle. C'est la meilleure équipe du monde. Et pour les battre, nous devons aller au sommet. Il faudrait tout simplement que nous fassions un match parfait. Et nous devrions trouver plus d'espaces que les équipes qui ont joué contre Liverpool jusqu'à présent".
Ne penser qu'aux demi-finales
Klopp : "La demi-finale est le match le plus important pour nous, peu importe ce qui s'est passé ces dernières semaines ou ce qui se passera dans les semaines à venir. On ne sait jamais si l'on va encore jouer une demi-finale et si l'on a encore une chance d'aller en finale. Nous avons une équipe extraordinaire, mais rien n'est acquis, à certains moments il faut de la chance (...) Nous voulions vraiment arriver là où nous sommes maintenant et maintenant nous voulons aller en finale, mais si Villarreal est meilleur que nous et va plus loin, alors félicitations".
Arrêter Thiago et Fabinho
Emery : "(Thiago et Fabinho) sont deux joueurs très techniques, mais ils peuvent mettre l'intensité dont ce genre de grandes équipes a besoin quand il le faut. Ils ont joué à un très haut niveau. Nous avons bien défendu, ils ont gagné la plupart des duels, mais malgré cela, nous avons fait en sorte, avec l'aide de la défense, qu'ils n'aient pas autant d'occasions franches. Nous devons répéter cela tout en essayant de retrouver notre jeu d'attaque. Mais si mardi, le MVP du match est encore un joueur de Liverpool, cela voudra dire que nous sommes éliminés. Si c'est l'un des nôtres, nous serons là, pas loin".
Liverpool gagne à l'extérieur en C1 cette saison.
Klopp : "Nous n'avons pas gagné ces matches par hasard, en défendant bas et en attendant les contres. Nous avons essayé de jouer comme nous le faisons toujours, et nous devons le faire à nouveau. Nous devons être prêts à souffrir et il y aura des moments où nous devrons défendre, c'est certain, mais ce ne sera pas l'approche générale (...) La maturité et l'expérience sont très importantes, mais ce ne sont pas les seuls facteurs décisifs. Demain soir, nous aurons besoin de tout ce que nous sommes. Nous devons faire un match de haut niveau, car ils vont venir nous chercher, ils vont presser haut et jouer beaucoup plus que ce que nous leur avons laissé faire au match aller. Je suis presque sûr qu'Unai aura fait quelques petits ajustements pour s'adapter à notre style en peu de temps, donc le scénario sera intéressant".
Quel scénario ?
Pau Torres (défenseur de Villarreal) : "Il n'y a pas de scénario idéal. Peu importe comment, que ce soit par un but à la première minute ou à la 60e. Un but est un but, et il nous rapprocherait des prolongations. Le match contre le Bayern à la Ceramica peut servir d'exemple. C'était un adversaire qui, sur le papier, était meilleur que nous, mais que nous avons réussi à mettre à genoux chez nous. Donc oui, c'est l'exemple parfait".