Le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin ont opté pour la persévérance. Il y a un an, ils avaient lancé, avec huit autres clubs européens, le projet d'une superligue européenne. Ce plan était mort-né en raison des protestations extérieures et du veto des fédérations nationales et de l'UEFA. La manœuvre a échoué, mais ils veulent la relancer.
Le
mérite sportif est
au centreSelon The Telegraph, Andrea Agnelli, le patron de la Vieille Dame, annoncera jeudi lors d'un sommet de l'industrie du sport que l'idée de la Superligue va être relancée. Mais que cette fois, les plaintes des protestataires ont été prises en compte. Ainsi, la participation à cet événement sera basée sur le mérite. Il n'y aura plus de membres permanents et pour y avoir accès, il faudra obtenir de bons résultats dans les championnats nationaux. L'objectif serait de "maximiser l'impact du jeu sur le bien-être social des électeurs en Europe". L'homme fort de la Casa Blanca est bien entendu soutenu par ses alliés en Espagne.
Les trois clubs dissidents vont donc revenir sur le devant de la scène avec leur stratégie révolutionnaire, mais il n'est pas certain qu'ils aient plus de succès qu'il y a douze mois. L'UEFA et même certaines écuries continentales, comme le PSG et le Bayern, restent fermement opposées à cette superligue. Et il est peu probable que les différentes parties parviennent à un consensus.