Casemiro, qui a été pendant des années l'adversaire de Lionel Messi dans la ligue espagnole, affrontera le septuple Ballon d'Or en huitième de finale de la Ligue des champions entre le PSG et le Real Madrid (du 15 février au 9 mars). Avant ce premier duel sur la pelouse du Parc des Princes, il a évoqué avec le magazine espagnol Panenka l'absence de Messi en Liga et la menace certaine qu'il représentera pour l'équipe entraînée par Carlo Ancelotti. Alors que le numéro 30 du club de la capitale semble monter en puissance, comme l'a montré son match de dimanche à Lille - un but et une passe décisive lors de la victoire 1-5 de son équipe - Casemiro a exprimé ses pensées à son sujet.
"Quand on aime le football, on aime Messi"
"Son absence se remarque, tout ce qu'il a représenté pour Barcelone se remarque. C'est un joueur dont tous ceux qui le voient tombent amoureux. Quand on aime le football, on aime Messi. Il fait partie des trois meilleurs joueurs de l'histoire. Après son départ du Barça et en ce moment de transition, on voit à quel point il a été important pour l'équipe. C'est pour cela qu'il est une icône du club", a jugé Casemiro, qui n'a donc pas forcément été surpris par le faible début du club catalan en Liga.
Messi, qui n'a marqué que deux buts en Ligue 1, sait se montrer beaucoup plus adroit dans la reine des compétitions européennes. Il a inscrit cinq buts en cinq matches, dont une magnifique frappe contre Manchester City le 28 septembre (2-0). Aux yeux du Brésilien, le Real Madrid sera prêt à lui tenir tête, même si les troupes d'Ancelotti devront faire preuve d'une grande cohésion pour cela. "Il reviendra bientôt à Bernabeu, mais nous serons prêts. Car il m'est impossible d'arrêter Messi tout seul. Les coéquipiers doivent m'aider. Contre le PSG, nous verrons un grand match", a-t-il déclaré.
Il a également abordé l'influence de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo dans l'histoire du jeu et a vu un avant et un après assez clairs. "Messi et Cristiano ont changé le football. Avant, les meilleurs buteurs de la saison marquaient 20 ou 25 buts. Et puis ces deux-là arrivent et commencent à en marquer 40, 50 ou 60. Cela semblait impossible. Ils ont changé ce sport", a commenté le milieu de terrain.