Coupe de l'UEFA 1992-93 : une remontée fantastique
C'est sans doute encore aujourd'hui l'un des plus beaux souvenirs des supporters parisiens sur la scène continentale. Coupe UEFA 1992-93, quarts de finale : le PSG de David Ginola et George Weah s'est incliné 3-1 à l'aller au stade Santiago-Bernabeu, avec des buts d'Emilio Butragueno et de Michel. La fin du match retour au Parc des Princes est toutefois entrée dans la légende du club parisien, lorsque Antoine "Casque d'or" Kombouaré a transformé un célèbre coup de tête dans les arrêts de jeu pour porter le score à 4-1. Le PSG a été éliminé au tour suivant par son rival juré, la Juventus de Turin, mais a frappé un grand coup ce soir-là.
Coupe 1993-94 : avec difficulté
La saison suivante, le PSG a participé à la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe et a rencontré le Real en quart de finale. Là encore, Paris joua le match aller en Espagne, mais cette fois-ci, il remporta une victoire surprenante 1-0 sur la pelouse de Madrid grâce à "Mister George" Weah. Au match retour, Butragueno a marqué très tôt pour Madrid, mais le défenseur brésilien Ricardo Gomes a permis au PSG d'obtenir le match nul, synonyme de qualification (1-1). Le PSG d'Artur Jorge n'a pas franchi le prochain tour : Arsenal l'a éliminé en demi-finale (1-1, 0-1).
Ligue des champions 2015-16 : le PSG "zlatanisé".
Cette fois, le duel se déroule en phase de groupes de la Ligue des champions, la compétition reine des clubs. Le PSG, désormais propriété des ambitieux investisseurs du Qatar, veut comme chaque année faire un pas en avant en Europe, emmené par son entraîneur Laurent Blanc, qui passe sa troisième saison sur le banc, et sa star suédoise Zlatan Ibrahimovic. Au Parc des Princes, il n'y a pas eu de vainqueur entre un PSG sûr de lui et un Real Madrid où la greffe a du mal à prendre avec l'entraîneur Rafael Benitez (0-0).
Les Madrilènes ont globalement dominé les débats, mais vont se faire piéger à domicile deux semaines plus tard. Le PSG pousse, a les meilleures occasions... Et s'incline finalement sur une bourde de son nouveau gardien, l'Allemand Kevin Trapp (1-0). Paris termine deuxième de son groupe, est éliminé en huitièmes de finale par Chelsea, mais échoue en quarts de finale par Manchester City. Au printemps, le Real, dirigé par Zinédine Zidane, a remporté la Ligue des champions pour la onzième fois de son histoire.
Ligue des champions 2017-18 : pas de miracle
Paris a fait appel aux stars Neymar et Kylian Mbappé, mais cela suffira-t-il pour affronter le double champion d'Europe en titre en huitièmes de finale ? Au match aller en Espagne, les Parisiens ont d'abord offert une bonne résistance aux Madrilènes, mais ils ont fini par craquer et ont encaissé deux buts dans les dix dernières minutes (1-3). Un petit espoir de qualification pour les quarts de finale subsistait, mais pour comble de malheur, le PSG perdait Neymar sur blessure huit jours avant le match retour. Au Parc des Princes, Ronaldo a placé une tête au deuxième poteau pour marquer (51e). Un quart d'heure plus tard, l'expulsion de Marco Verratti rendait presque impossible la mission "retour". Malgré l'égalisation heureuse d'Edinson Cavani (71e), Casemiro a scellé la victoire du Real (2-1, 80e). Comme l'année précédente, le PSG a échoué en huitièmes de finale. Le Real remportera la Ligue des champions pour la troisième fois consécutive.
Ligue des champions 2019-20 : la revanche
Privé de ses superstars Neymar et Kylian Mbappé, le PSG s'est imposé 3-0 en phase de groupes, avec un doublé d'Angel Di Maria (14e, 33e) et un but de Thomas Meunier (90+1). De retour à Madrid, Benzema a redonné des couleurs au jeu du Real en marquant deux fois (17e, 79e). Mais c'était sans compter sur Mbappé et Sarabia, qui marquèrent peu après (81e, 83e) et offrirent aux Parisiens un heureux match nul 2-2 qui leur permit de prendre la première place de leur groupe. Le Real a terminé deuxième et a été éliminé en huitièmes de finale par Manchester City, tandis que le PSG a atteint sa première finale en s'inclinant 1-0 contre le Bayern Munich, dans un format modifié en raison de la pandémie.
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