Élimination de la Coupe de France, le PSG à un tournant de sa saison

Élimination de la Coupe de France, le PSG à un tournant de sa saison

Après le Trophée des Champions, la Coupe de France : le Paris SG, éliminé lundi en huitièmes de finale par Nice (0-0, 6-5 après T.a.b.), a déjà perdu deux titres dans sa mission de reconquête.

Pochettino sur une pente glissante


"Je continue à voir les choses avec optimisme". Après la défaite aux tirs au but contre Nice, l'entraîneur du Paris SG, Mauricio Pochettino, a été le seul à tenir ce discours. Bien qu'il ait convenu qu'il était "difficile de tirer quelque chose de positif après une élimination", l'Argentin a estimé que son équipe méritait de gagner, mais qu'un "manque d'efficacité" l'avait trahie. D'habitude, dans ses analyses d'après-match, "Poche" privilégie le résultat au contenu lorsque ses joueurs gagnent en jouant mal. Cette fois, il a fait l'inverse, dans une tentative de sauver ce qui peut encore l'être. Le bilan de l'ancien de Tottenham Hotspurs, qui sera intronisé en janvier 2020, commence à tourner au vinaigre : Perte du titre de champion de France en mai au profit de Lille, défaite en Trophée des Champions contre les Dogues en août et maintenant perte de la Coupe de France.

Le PSG avait atteint sept finales consécutives (six titres) dans la plus ancienne des compétitions, qu'aucun autre club français n'a plus remportée (14 titres). Pochettino a reconnu en janvier qu'il était "spécial" de remporter ce titre. Critiqué pour ses mauvaises performances, son bilan et ses discours monotones, l'entraîneur n'a plus que la Ligue des champions pour répondre à des supporters de plus en plus nombreux à vouloir se débarrasser rapidement de lui - la presse anglaise parle même d'un départ pour Manchester United l'été prochain - et à rêver que l'icône Zinédine Zidane, actuellement libre, lui succède.

Contre le Real, ce sera "différent

Le PSG est largement en tête du championnat et se dirige vers son dixième titre national. Mais c'est la C1, objectif suprême du propriétaire qatari du club, qui déterminera si la saison est réussie ou non. Après le mercato pharaonique de l'été dernier, qui a vu s'engager Lionel Messi, Achraf Hakimi, Gianluigi Donnarumma, Sergio Ramos ou Georginio Wijnaldum, le PSG ne peut pas faire moins bien que les quatre derniers qu'il a obtenus ces deux dernières années. Mais aujourd'hui, son horizon est bouché par un huitième de finale compliqué face au Real Madrid. A deux semaines du match aller au Parc des Princes, le 15 février, les Madrilènes sont les grands favoris de cette guerre des étoiles.

Bien que l'équipe de Carlo Ancelotti ait connu quelques problèmes en janvier, comme une défaite surprenante à Getafe (1-0) et une petite blessure de Karim Benzema, elle a été là quand il le fallait et a remporté la Supercoupe d'Espagne le 16 janvier. Nous venons à Paris pour gagner", a prévenu "KB9" dans une interview accordée au mensuel France Football. Le PSG fait partie des favoris, mais il n'y a rien à craindre. On a envie de se qualifier, on a envie d'aller jusqu'au bout. " Pochettino était persuadé que ses joueurs donneraient le meilleur d'eux-mêmes au bon moment, comme ils l'avaient fait au printemps dernier en s'imposant à Barcelone (4-1) et contre le Bayern Munich (3-2), alors qu'ils faisaient du surplace en Liga.

Les inconnus Neymar et Sergio Ramos


Malgré une performance collective mitigée, le PSG continue de croire en ses chances, notamment parce que toutes ses stars sont attendues contre le Real. C'est de leurs performances individuelles que dépendra la qualification de Paris. Lionel Messi, qui a été titularisé pour la première fois en 2022 contre Nice, a deux semaines pour retrouver son rythme après une phase de réathlétisation après le Covid. Marquinhos, Angel Di Maria, Hakimi, Idrissa Gueye et Abdou Diallo, absents contre les Aiglons parce qu'ils jouaient avec leurs équipes nationales, seront de retour soit dimanche à Lille, soit le week-end suivant contre Rennes, juste avant leur retour en C1. Les cas de Wijnaldum, Neymar et Ramos, blessés à des degrés divers, restent inconnus. Leur course contre la montre en vue du Real sera l'un des fils rouges des deux prochaines semaines.

Pochettino : "Nous avons mérité la victoire".