Pourquoi Mbappé va-t-il au clash ?

Pourquoi Mbappé va-t-il au clash ?

Kylian Mbappé a refusé mardi de participer aux opérations marketing de la FFF. Ses représentants ont expliqué leur désaccord dans une déclaration dont l'AFP a obtenu copie.

Heureusement, l'équipe de France ne disputera dans les prochains jours que des matchs amicaux contre la Côte d'Ivoire (vendredi au Vélodrome) et l'Afrique du Sud (mardi prochain à Pierre-Mauroy)... Le rassemblement des Bleus de Didier Deschamps a commencé par une drôle de polémique, puisque Kylian Mbappé a refusé de participer à une opération avec les partenaires de la FFF, qui étaient Volkswagen, Uber Eats, Orange, Xbox, Coca-Cola et Konami.

Le "clan Mbappé", pointé du doigt par le journal L'Equipe mercredi matin, a tenu à expliquer la décision du joueur de 23 ans dans un communiqué transmis à l'AFP dans la soirée. Le champion du monde et son entourage contestent l'accord de cession du droit collectif à l'image que chaque joueur de l'équipe nationale signe avant son premier match international. En contrepartie, les joueurs reçoivent 25 000 euros par match disputé.

"Pas du tout une rébellion".

Les représentants de Kylian Mbappé, qui ont échangé "à plusieurs reprises" avec Florence Hardouin, directrice générale de la FFF, "depuis plus de trois ans", ont estimé que "les termes de cet accord ne permettent plus de développer l'image du football dans le respect des valeurs que peut porter l'institution, mais aussi des valeurs propres à chaque joueur de l'équipe". L'absence de Mbappé "n'a pourtant rien d'une 'rébellion', elle n'avait pas d'autre but que de réaffirmer ses attentes et de faire bouger les lignes".

Ainsi, le journal Le Parisien explique que le joueur du PSG ne souhaite pas être associé à certaines marques qu'il a refusées en tant que sponsor personnel ou qui posent des problèmes éthiques (il ne souhaite pas être associé à Coca-Cola et il est le visage de Fifa, édité par EA Sports, concurrent de Konami). Il souhaite également que les revenus liés à ces shootings profitent au football amateur, tant dans les "banlieues que dans les campagnes".