Dimitri Payet a joint le geste à la parole. Lors de la conférence de presse de samedi, avant le duel contre Nice, le Réunionnais a déclaré qu'il était prêt à faire passer les intérêts du collectif avant les siens. Une réponse aux remarques de certains observateurs qui estimaient que l'Olympique de Marseille jouait mieux sans lui. "Si vous me dites que l'OM gagne ses dix matches sans Payet, je me mettrais volontiers sur le banc. Tant que l'équipe gagne, s'il faut le faire sans moi, ce sera sans moi", avait-il lancé.
Dimanche, lors du match contre Nice, l'ancien joueur de Stuttgart était certes présent au coup d'envoi. Mais le meneur de jeu olympien n'a pas hésité à se retirer lorsque l'OM a obtenu un penalty juste avant la pause, permettant à Arkadiusz Milik de tirer et de marquer. Après le match, qui s'est soldé par une victoire décisive des Ciel et Blanc, le capitaine phocéen l'a expliqué.
Les attaquants marchent à la confiance et aux buts.
Je devais tirer, mais je l'ai vu prendre le ballon et il m'a fait un signe de tête", a-t-il expliqué devant les micros. J'ai toujours dit que les attaquants avaient besoin de confiance et de marquer des buts. Je lui ai dit : "Si tu le mets, ce n'est pas un problème, prends-le. Il l'a fait et je suis très heureux pour lui".
Avec ce but, le Polonais a amélioré ses statistiques pour l'année 2022, puisqu'il a marqué huit buts depuis le début de l'année, dont six en championnat. Alors qu'il a désormais marqué 20 buts toutes compétitions confondues cette saison, le Polonais n'avait marqué qu'une seule fois en Ligue 1 lors des matches aller, ce qui a poussé les dirigeants marseillais à recruter Cédric Bakambu, qui a inscrit le deuxième but olympien dimanche.