Milik, c'est sérieux

Milik, c'est sérieux

Décevant depuis le début de la saison à la pointe de l'attaque de l'OM, Arkadiusz Milik a été laissé sur le banc par Jorge Sampaoli lors de la belle victoire à Lens (0-2) samedi. Le mal est profond.

Quatre buts en Europa League, autant en deux matches de Coupe de France, mais un seul but (et aucune passe décisive) en Ligue 1 cette saison. Les statistiques d'Arkadiusz Milik (27 ans) sont loin d'être satisfaisantes. Absent une semaine plus tôt contre Lille (1-1), l'avant-centre polonais a été relégué sur le banc pour le duel de samedi contre Lens et Jorge Sampaoli ne l'a pas fait débuter. Fraîchement recruté, Cédric Bakambu a été aligné sur l'aile gauche en deuxième mi-temps et a inscrit le deuxième but phocéen, confirmant ainsi la bonne performance réalisée face aux Sang et Or (0-2).

Interrogé après le match par Canal+ Pologne sur sa situation, Milik n'a pas souhaité répondre à la question d'un éventuel transfert d'ici la fin du mercato hivernal. Un départ semble peu probable, le président Pablo Longoria ayant déjà décidé de conserver l'ancien joueur du Napoli, d'autant plus que ce dernier reste officiellement prêté par le club de Campanie cette saison (avant d'être définitivement transféré en juin pour 9 millions d'euros).

L'excuse de Milik

"Arek Milik s'est néanmoins montré frustré, évoquant les difficultés collectives de son équipe : "Parfois, je regarde l'heure, nous jouons depuis 20 minutes et je n'ai reçu que deux passes avec un adversaire dans le dos. Ce manque de passes diminue ma confiance en moi. Avec l'entraîneur, nous cherchons des solutions. Nous avons fait une séance vidéo et le fait que nous ne nous procurions pas beaucoup d'occasions est un problème global", comme l'a rapporté La Provence.

Il est vrai que le "problème" de l'OM est "global". Les joueurs de Jorge Sampaoli monopolisent souvent le ballon sans changer de rythme (ils l'ont davantage accéléré en première mi-temps contre Lensois). Milik est toutefois clairement devenu l'un des problèmes. Il est peu servi devant le but et ne se distingue que rarement dans la surface de réparation. Son équipe est plus à l'aise dans le jeu lorsqu'il n'est pas sur le terrain et qu'il est remplacé par un coéquipier qui participe davantage à la construction des actions. Le problème de Milik est sérieux.