Ce n'est pas seulement sur le terrain que le Paris Saint-Germain rêve de rivaliser avec le Real Madrid, le Bayern Munich et d'autres géants européens. En coulisses aussi, le club de la capitale aspire à l'influence, notamment par le biais de son président Nasser Al-Khelaifi.
Depuis un an, le patron du PSG est également président de l'ECA, l'association européenne des clubs. C'est à ce titre qu'il s'était opposé l'an dernier à la superligue envisagée par le Real Madrid, le Barça et la Juventus. Au-delà de ses convictions de défense d'un football égalitaire, il y avait probablement un vrai calcul politique derrière cette décision.
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"Nasser a fait un troc, il a échangé le contournement extrêmement important du fair-play financier, qui le gênait beaucoup depuis le recrutement de Neymar et Mbappé, contre son opposition ferme au projet de superligue", observe une source du quotidien 20 Minutes.
Un projet parfait pour le prochain contrat de Mbappé ?
Al-Khelaifi s'est donc attiré les bonnes grâces de l'UEFA en combattant la Super League. Et son lobbying aurait favorisé la réforme du fair-play financier prévue par l'UEFA et validée par l'ECA (et donc par Al-Khelaifi lui-même). Avec la version allégée du FPF, une éventuelle menace d'exclusion ne pèsera plus sur les clubs très dépensiers comme le PSG ou Manchester City.
A la place, un "salary cap" limitera les dépenses salariales des clubs à 70% de leurs revenus. Cette mesure entrera en vigueur à partir de 2025-2026. D'ici là, la limite sera d'abord fixée à 90 % en 2023-2024, puis à 80 % la saison suivante. L'objectif est de permettre aux clubs de s'adapter à cette nouvelle restriction. Et comme le note 20 Minutes, ces ajustements "correspondent étonnamment bien à l'agenda du PSG", qui aimerait prolonger le contrat de Mbappé de deux années supplémentaires, avec un salaire démentiel à la clé.