Dimitri Payet a lancé un cri d'alarme dimanche soir après la défaite de l'OM contre Clermont (0-2) au Vélodrome, en clôture de la 25e journée de Ligue 1. Le meneur de jeu était frustré par le déroulement du match et l'incapacité des Marseillais à être réalistes. Il a fait une déclaration choc sur Prime Video. "Nous avons manqué d'humilité. Nous n'avons pas montré un visage cohérent. Nous n'avons pas montré de valeurs. Nous n'avons rien montré. On a reçu une bonne leçon d'une équipe de Clermont qui méritait cette victoire, il faut le dire. Il faut vider un peu la tête, se remettre au travail et montrer notre vrai visage".
Des propos qui n'ont évidemment pas plu à tout le monde, y compris dans le vestiaire olympien où Mattéo Guendouzi et Valentin Rongier, entre autres, se sont opposés. Payet, qui maîtrise le jeu des médias, n'a pourtant pas parlé ainsi par hasard. Le correspondant local de RMC, Florent Germain, a expliqué que le message avait été adressé à certains de ses coéquipiers. Il a cité trois Marseillais qui auraient pu être visés par l'homme de la Réunion, et a bien resitué le contexte.
Ünder dans le collimateur ?
"Quand Dimitri Payet dit ça, il pointe du doigt un manque de collectif, un manque de caractère. On aime ou on n'aime pas, mais Payet a porté l'équipe pendant un certain temps depuis le début de la saison. Maintenant, il est un peu moins bon dans le jeu, un peu moins décisif, peut-être qu'il a cette frustration. Si on regarde le match contre Clermont autour de lui, la relation avec Gerson n'est pas optimale, Ünder est peut-être un peu moins bon, il a tendance à plus se regarder, ce qui agace aussi Dimitri Payet. Et puis il y a aussi le cas Milik. Il faut quand même faire un pas en arrière. On parle beaucoup de Milik, de son positionnement. Payet est un peu en retrait et ça doit l'énerver un peu parce qu'un des dommages collatéraux pour essayer de mettre Milik dans de bonnes conditions, c'est de mettre Payet sur le côté gauche et il déteste ça".