Emmanuel Macron est un supporter déclaré de l'Olympique de Marseille et n'a rien contre le PSG. Bien au contraire. Le chef de l'Etat semble prêt à donner un coup de pouce au club de la capitale en cas de besoin. Selon les médias espagnols, le président de la République serait en effet récemment intervenu auprès de Kylian Mbappé pour que celui-ci prolonge son contrat avec le PSG. Et depuis jeudi, l'ancien ministre de l'économie a tout fait pour que Paris récupère la finale de la Ligue des champions, qui devait initialement se dérouler à Saint-Pétersbourg, ce qui n'est évidemment pas pour déplaire au vice-champion de France.
Bien que la délocalisation de la finale soit acquise depuis ce jeudi et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Paris ne faisait pas partie des villes pressenties pour accueillir la finale de la Ligue des champions. Londres avec Wembley et Istanbul étaient les favoris des pronostics. Mais c'était sans compter sur l'intervention d'Emmanuel Macron. L'UEFA a salué l'intervention du président français. "L'UEFA souhaite exprimer ses remerciements et sa reconnaissance au président français Emmanuel Macron pour son soutien personnel et son engagement en faveur de la délocalisation du match", a indiqué l'instance européenne dans un communiqué.
Des représailles de la part de la Russie sont-elles à craindre ?
Si l'on en croit le journal sportif français L'Equipe, le président de la République n'a pas attendu l'invasion russe en Ukraine pour discuter du report du match avec le président de l'UEFA Aleksander Ceferin. Les premiers contacts auraient eu lieu dès mercredi. Plusieurs arguments auraient également plaidé en faveur de Paris. Le président slovène de l'UEFA ne voulait notamment pas que la finale de la C1 se déroule dans un stade qui avait également accueilli le dernier Euro, ce qui exclurait Wembley. Aleksander Ceferin n'avait pas non plus oublié le fort soutien d'Emmanuel Macron lorsque certains clubs européens de haut niveau avaient tenté d'introduire la Super League au printemps dernier. Le chef de l'État a été le premier à réagir et à déclencher une véritable tempête contre ce projet qui visait à enterrer la Ligue des champions.
Le président de la République salue la position des clubs français qui refusent de participer à un projet de superligue européenne de football qui menace le principe de solidarité et le mérite sportif", déclarait alors l'Élysée. L'État français soutiendra toutes les démarches de la LFP, de la FFF, de l'UEFA et de la FIFA pour protéger l'intégrité des compétitions fédérales, qu'elles soient nationales ou européennes, précisait-on alors.
Cependant, selon The Independent, peu de pays semblaient intéressés par l'organisation de la finale de la Ligue des champions, craignant des représailles de la Russie.
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