Al-Ahly a posé ses conditions. Le club égyptien n'est pas satisfait de devoir disputer la finale de la Ligue des champions le 30 mai à Casablanca sur le terrain habituel de son adversaire, le Wydad. Non seulement il a saisi le TAS de cette décision de la CAF, mais il a également posé ses conditions. Dans un long communiqué, le double détenteur de trophées exige d'obtenir 50 % des places du complexe Mohammed V, avec la possibilité de les utiliser à sa guise. Par ailleurs, conformément aux règles de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA, Al-Ahly réclame une surveillance rapprochée pour tous ses représentants dans le stade, mais aussi des visas d'urgence pour ses supporters, sachant qu'une procédure non-aboutie peut prendre plusieurs semaines.
🚨🚨6 مطالب عاجلة للأهلي من "كاف" في اجتماع لجنة الأزمة برئاسة الخطيب pic.twitter.com/NFhagtdM8t
- النادي الأهلي 🏡 (@AlAhly) May 17, 2022
Enfin, et c'est le point le plus sensible, les Diables Rouges évoquent la nécessité d'avoir des arbitres compétents, qui n'ont jamais eu à faire face à des plaintes ou des polémiques lors des compétitions de la CAF par le passé. Dans le communiqué, le club cairote souhaitait que le VAR soit pris en charge par des arbitres européens, à l'instar des play-offs de la Coupe du monde 2022. Alors que les autres demandes d'Al-Ahly sont toujours valables aujourd'hui, ces demandes concernant l'arbitrage vidéo n'ont pas été prises en compte par la CAF. L'instance continentale a annoncé que le dispositif en question serait confié au Tunisien Haitham Qirat, assisté de son compatriote Khalil Hassani et du Mauritanien Dahan Beida. Le Sud-Africain Victor Gomes, 39 ans, est l'un des huit sifflets africains sélectionnés pour la Coupe du monde 2022.