Lyon a trop payé les débordements de ses supporters cette saison. Que ce soit à l'Olympico, où Dimitri Payet a été agressé et sanctionné d'un point de pénalité, ou plus récemment en Coupe de France, au Paris FC, où des affrontements ont eu lieu dans les tribunes et ont conduit à l'exclusion des deux équipes de la compétition. La direction du club rhodanien est donc particulièrement sensible aux dérapages de ses supporters.
Mercredi, à deux jours du choc de la Ligue 1 entre l'OL et l'AS Saint-Etienne, le groupe ultra Lyon 1950 a cru bon d'ouvrir les hostilités en déployant une banderole fleurie sur les grilles du centre d'entraînement des Gones : "Derby : ils sont à l'agonie... Achevez-les !". Le club lyonnais a immédiatement condamné ce message et a réagi sur Twitter : "L'OL condamne la banderole déployée mercredi en dehors de ses infrastructures. Aucune rivalité sportive ne peut justifier de tels propos, d'autant plus lorsqu'ils prennent ensuite forme de manière négative dans nos stades".
L'OL condamne la banderole qui a été placée mercredi en dehors de ses infrastructures. Aucune rivalité sportive ne peut justifier de tels propos, d'autant plus s'ils prennent ensuite forme de manière négative dans nos stades.
- Olympique Lyonnais (@OL) janvier 19, 2022
Les ultras s'indignent
Dans le collimateur des instances du football français, les supporters de l'OL, interdits de tout déplacement jusqu'à la fin de la saison. Vendredi, Lyon reçoit son rival forézien au Groupama Stadium, où le gouvernement a fixé des restrictions à 5.000 spectateurs - dont 2.000 détenteurs d'abonnements - en raison de la pandémie. Les ultras lyonnais s'agacent d'autant plus de la réaction épidermique de leur club : "2000 supporters/5000 supporters et maintenant ce communiqué de presse... Vous êtes parfaits, continuez comme ça à l'OL".
2000 fans/5000 et maintenant ce communiqué de presse ... Vous êtes parfaits, continuez @OL 🤮🤮🤮🤮 https://t.co/6zEk0uzmKE
- Ultras Lyon (@UltrasLyon) janvier 19, 2022