Les chants entonnés par certains supporters de Nice lors de la victoire des Aiglons mercredi contre Saint-Etienne n'ont pas fini de faire réagir. Le club azuréen a immédiatement condamné ces supporters après le match et Christophe Galtier a lui aussi eu des mots très durs à leur égard : "Je n'ai pas d'adjectif pour définir ce que j'ai entendu. L'une des premières réactions dans le vestiaire après le match n'était pas des cris de joie, mais ce que les joueurs ont entendu", a-t-il déclaré en conférence de presse, ajoutant : "On dit que les tribunes sont le reflet de notre société, et si c'est notre société, alors croyez-moi, on est dans la merde. Ce que j'ai entendu est inacceptable. C'est surréaliste. Je ne trouve pas les mots. Qu'ils restent chez eux, on ne peut pas entendre de telles choses dans un stade. Si c'est pour insulter les morts, qu'ils restent chez eux. S'il s'agit de jeter des bouteilles, qu'ils restent chez eux. Nous gagnerons même sans ces gens-là".
Avec des mitraillettes
Et quelques heures plus tard, Antoine Kombouaré s'est montré tout aussi virulent. "La connerie humaine n'a pas de limite, je suis indigné. Je ne sais pas quoi dire, car je risquerais d'être très violent. Ces types n'ont rien à faire dans un stade. On aurait des supporters comme ça (à Nantes), il faudrait les bannir. Ce sont des gens qui ne devraient plus avoir leur place dans un stade. C'est une honte. Il est parti, notre Emiliano. J'ai de la peine pour la famille d'Emiliano. Je savais que les supporters pouvaient parfois être violents, qu'ils pouvaient parfois être stupides, mais là, ce sont vraiment des ânes. Il n'y a pas de mots pour décrire la connerie de ces gens", a-t-il tonné après la victoire du FC Nantes contre Rennes.
Mais les deux techniciens n'étaient évidemment pas les seuls à s'indigner du comportement des supporters niçois. Les réactions sur les réseaux sociaux en témoignent. Il en a été de même sur le plateau de l'émission du soir L'Equipe après le match. Olivier Rouyer a été particulièrement virulent. "Les responsables doivent prendre leurs responsabilités et les licencier. Il faut les cibler, ils peuvent les trouver. Mettez-les à la porte des stades. Ils n'ont plus rien à faire dans les stades. Ce qu'ils ont fait ce soir est scandaleux. Ils ont de quoi faire, ce ne sont même pas des cons. Ils sont indescriptibles, ces types", a-t-il déclaré avant de déraper. "Mettez-les dehors, s'il le faut, à coups de pied au cul ou à coups de mitraillette", a-t-il dit, déclenchant l'indignation de ses camarades. Il a immédiatement admis : "Non, j'exagère".