Hallucinant, surréaliste ou dramatique. La fin du match entre la Tunisie et le Mali a tourné au grotesque lorsque l'arbitre de la rencontre, M. Sikazwe, a mis fin à la partie après 89 minutes et 45 secondes, provoquant la colère des Tunisiens qui avaient été menés 1-0. Malgré les protestations des Aigles de Carthage, la rencontre n'a pas repris.
Pour ajouter à la confusion ou au ridicule, l'arbitre zimbabwéen avait sifflé une première fois la fin du match à la 85e minute, avant qu'on ne lui fasse remarquer son erreur. Et quelques minutes plus tard, il a sifflé une fois pour toutes, sans même accorder un seul temps supplémentaire. Et ce, malgré le fait qu'il y ait eu neuf changements, deux penalties, un carton rouge et deux interventions de la VAR en deuxième mi-temps, ce qui aurait dû prolonger le match d'au moins cinq minutes.
Monsieur Sikazwe était manifestement à la ramasse dans cette phase finale du match. Et ses décisions étaient pour le moins discutables. Le premier penalty accordé au Mali était sévère, car Skhiri était complètement dos au but lorsqu'il a repoussé un tir de la main, mais il a permis à Ibrahima Kone d'ouvrir le but (0:1, 48e). Sur le second penalty, plus évident, l'arbitre n'avait pas vu la main de Djenepo sur un centre de Wahbi Khazri, et il a fallu l'intervention de la VAR pour que la Tunisie obtienne son penalty. Qui a été manqué par Khazri (77e).
Plus tard, après cette première fausse fin de match à la 85e minute, M. Sikazwe a sorti le carton rouge contre El-Bilal Touré pour une hirondelle. C'était sans doute tout aussi sévère, et la VAR a demandé à l'arbitre zimbabwéen de revoir l'action, mais celui-ci a maintenu sa décision (87e). Quelques instants plus tard, il sifflait définitivement et quittait le terrain sous escorte, sous les protestations tunisiennes. Cela a au moins le mérite d'être légitime...
a sifflé la fin du match Tunisie-Mali à 89:48. Alors qu'il :
- l'intervention de la VAR à deux reprises
- des discussions et des contestations lors des deux penalties
- six séances de remplacement.C'est un véritable scandale. #TUNMLI
- Ali Farhat (@leparisien) janvier 12, 2022