Koscielny est dégoûté

Koscielny est dégoûté

Laurent Koscielny est sous le choc et nie qu'il y ait un problème d'investissement.

Les dirigeants des Girondins de Bordeaux ont décidé de faire un grand ménage hivernal. Plusieurs joueurs sont en effet invités à quitter le club pendant la trêve hivernale. C'est notamment le cas de Laurent Koscielny, qui a été informé mercredi que le club souhaitait se séparer de lui.

"J'ai eu un rendez-vous cet après-midi (mercredi) avec Gérard Lopez et Admar Lopes (le directeur technique), qui m'ont fait savoir qu'ils souhaitaient trouver une solution pour l'avenir, mais que je pouvais continuer à m'entraîner avec l'équipe première", a-t-il déclaré au quotidien sportif français L'Equipe. Une décision que l'ancien Gunner a du mal à accepter, d'autant plus qu'il n'a reçu aucune explication : "Ils m'ont juste dit que c'était leur nouvelle stratégie et qu'on allait trouver une solution avec le directeur financier pour que tout se passe bien pour tout le monde".

J'ai envie de me battre pour l'équipe.

Pour beaucoup, cette mise à l'écart serait notamment due à un mode de vie douteux, qui expliquerait ses problèmes physiques répétés et ses mauvaises performances. Des rumeurs qu'il a fermement démenties. "Je suis professionnel depuis dix-huit ans. Regardez ma carrière et comptez le nombre de matches que j'ai joués. Est-ce parce que j'aime le vin ? Bien sûr que j'aime le vin, je suis dans une région viticole et je peux donc avoir des moments avec ma famille où nous dégustons du bon vin", a-t-il lancé, ajoutant : "Mais après, il y a le travail et je suis toujours sur le terrain, à fond et à l'heure".

L'ancien triple international n'a d'ailleurs pas renoncé à poursuivre l'aventure avec les Girondins. "J'ai envie de me battre pour l'équipe afin d'obtenir le maintien le plus rapidement possible. Il y a des gens ici qui méritent qu'on donne tout pour rester en L1, assure-t-il. Et je veux toujours aider le club. C'est une période difficile, mais nous devons rester calmes et nous trouverons une solution".

A lire aussi : A Bordeaux, le 'Loft' renaît de ses cendres