La situation semble être devenue intenable pour Kheira Hamraoui. Samedi, un jour avant la demi-finale de la Ligue des champions contre l'Olympique lyonnais, les fortes tensions entre l'ancienne Barcelonaise et plusieurs de ses coéquipières sont apparues clairement à l'entraînement. L'internationale tricolore s'est violemment accrochée avec Sandy Baltimore. Verbalement principalement, mais les deux femmes ont dû être séparées avant que la situation ne dégénère encore plus.
Cet épisode était visiblement une conséquence de la violente agression dont elle avait été victime début novembre après une soirée de cohésion avec ses coéquipières du PSG. Depuis, ses relations avec Aminata Diallo, qu'elle avait accusée et qui a été placée en garde à vue, ainsi qu'avec Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, sont mauvaises et beaucoup d'autres coéquipières ne lui parlent presque plus.
Alors que le PSG a reconnu dans un communiqué "un incident entre joueuses" et a assuré "prendre toutes les mesures pour tirer les conséquences de cet incident", Kheira Hamraoui a séché le départ des joueuses pour Lyon et a ainsi renoncé à la demi-finale aller de la Ligue des champions contre le rival lyonnais. Elle était ainsi menacée d'une sanction de la part du club. Selon Le Parisien, la joueuse née à Croix va rencontrer les dirigeants parisiens, dont Ulrich Ramé, le manager général de la section féminine. L'objectif de cette rencontre est d'écouter Kheira Hamraoui, d'avoir son avis et de discuter de son avenir à Paris, mais un temps mort pourrait également être décidé afin de calmer les esprits et de permettre à la milieu de terrain de se reconstruire mentalement. Un temps mort serait toutefois synonyme de fin pour la joueuse du Nord de la France.