City-Liverpool, un grand match qui ne change rien

City-Liverpool, un grand match qui ne change rien

Manchester City, leader de la Premier League, a mené deux fois au score dimanche après-midi à l'Etihad Stadium face au FC Liverpool, deuxième du classement, mais n'a pas réussi à l'emporter (2-2).

Manchester City compte toujours un point de plus que Liverpool en tête de la Premier League. L'équipe de Pep Guardiola recevait son dauphin dimanche à l'Etihad Stadium pour un match au sommet qui a tenu toutes ses promesses. Les Cityzens ont manqué l'occasion de prendre quatre points d'avance en menant deux fois au score face aux Reds, mais les deux équipes ont fini par se partager les points (2-2).

Les Mancuniens restent en position de force. Leur calendrier est particulièrement facile (avec toutefois West Ham et Aston Villa comme derniers adversaires). Quant à Liverpool, après un nouveau match à l'Etihad la semaine prochaine en demi-finale de la FA Cup, ils enchaîneront le derby anglais contre Manchester United et le derby de Liverpool contre Everton (mais aussi le duel contre Tottenham début mai).

Dominateur, mais surtout énorme dans le pressing pour obliger Liverpool à perdre rapidement le ballon, Man City a ouvert le score par Kevin De Bruyne d'une frappe déviée par Joël Matip (5e), avant que Gabriel Jesus ne reprenne l'avantage sur un service exceptionnel de Joao Cancelo (36e). Le meneur de jeu belge et le défenseur latéral portugais (entré en jeu) ont été d'excellents passeurs.

Mahrez n'était pas loin

Les Reds ont répliqué par deux buts techniquement magnifiques : Diogo Jota a marqué sur une ouverture de Trent Alexander-Arnold (13e) et Sadio Mané a égalisé une deuxième fois sur un beau service de Mohamed Salah (47e).

En deuxième mi-temps, les champions en titre ont raté l'occasion de s'imposer. Raheem Sterling, bien trop brouillon en pointe, a marqué un but qui n'a pas été validé pour hors-jeu (63e). Riyad Mahrez, entré en jeu pour les 20 dernières minutes, n'a touché que l'extérieur du poteau d'Alisson sur un coup franc lointain (90e) et n'a pas transformé une dernière contre-attaque par un lob qui est passé au-dessus du but (94e).