Après l'irritation vient l'apaisement. Samuel Eto'o, qui a été vivement critiqué par le gouvernement la semaine dernière, a montré qu'il avait de la ressource. Le président de la Fédération camerounaise de football avait convoqué ce jeudi les membres de l'assemblée générale 2009 de l'instance qu'il préside. Un défi de taille alors que la Fécafoot est paralysée depuis une bonne dizaine d'années par des scissions et des recours devant les juridictions administratives et sportives.
Les procédures abandonnées ?
Cette médiation a commencé à porter ses fruits. Les membres de l'assemblée générale de 2009 qui étaient présents (ce n'était pas le cas d'Abdouraman Hamadou, qui était la cheville ouvrière de la contestation, ndlr) ont décidé d'accompagner le président Eto'o dans sa politique "d'apaisement, de réconciliation et de réforme" du football camerounais, annonce un communiqué de presse. Ils y annoncent également leur décision de se désolidariser de toutes les procédures en cours devant les juridictions nationales et internationales. Samuel Eto'o sort donc renforcé de cette rencontre qui, en raison de l'organisation de la 33e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), n'a pas encore eu lieu.