La Ligue des champions reprend ses droits. Et alors que le Real Madrid affronte Chelsea mardi au premier tour des quarts de finale, le souvenir de la fantastique remontée des Merengues grâce aux trois buts inscrits par Karim Benzema dans la dernière demi-heure du match retour contre le PSG est encore dans toutes les têtes, et notamment dans celles du Français. "J'y pense souvent et je revois les images... Mais je trouve ça bien parce que ça me donne à chaque fois plus de confiance. Ce sont des souvenirs qui restent en moi", a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal français L'Equipe.
Malgré la domination des Parisiens et le but de Kylian Mbappé en première mi-temps, l'ancien Lyonnais n'a d'ailleurs jamais douté. "Tu peux demander à mes coéquipiers qui étaient dans les vestiaires. 1-0 pour Paris, cela ne faisait aucune différence pour nous, nous savions que nous devions de toute façon marquer deux buts. A la mi-temps, j'ai pris la parole et j'ai dit à tout le monde : "Les gars, on est bons. Nous avons pris un but, mais nous avons essayé d'attaquer. C'est normal, nous devons attaquer. Nous devons juste faire attention aux contres. Je ne sais pas comment les gens voient le football, mais ce n'est pas parce que tu as la possession que tu vas dominer. Le PSG n'a pas une possession de balle qui va vers l'avant pour dominer. Ils ont plutôt une possession de balle qui calme le rythme quand ils sont dominés. Ils le font très bien, ils cachent le ballon et essaient de placer des contres".
Cela leur arrive souvent de se relâcher mentalement.
Et le quadruple vainqueur de la Ligue des champions était d'autant plus confiant qu'il connaissait les faiblesses de la troupe de Mauricio Pochettino. "Si tu les presses, que tu crées une haute densité et que tu ne les laisses pas sortir, c'est bon. Leur stratégie, c'est Verratti, il fait tout le jeu. Si tu le presses bien, ils passent à une autre stratégie et ce n'est pas la même chose. Paredes à côté de lui ne sera plus le même. Marquinhos et Kimpembe, qui veulent jouer sur Verratti, ne seront plus les mêmes non plus. Le secret contre le PSG, c'est donc de les presser", a-t-il révélé, rappelant que "les matches qu'ils ont perdus en Ligue 1 sont ceux où ils ont été pressés dans tous les sens".
Surtout, l'effondrement du PSG était, selon lui, prévisible. Une conséquence des difficultés mentales de Marquinhos et de ses coéquipiers : "Quand on a marqué un but, ils ont cru qu'ils avaient perdu le match alors qu'il n'y avait que 1-1... Cela leur arrive souvent, ils se relâchent mentalement", a-t-il déclaré.