A Lyon, le sourire est de retour. L'Olympique lyonnais a parfaitement géré le sprint final du mercato hivernal, bouclé les arrivées de Tanguy Ndombélé et Romain Faivre pour compenser le départ lucratif de Bruno Guimaraes, et décroché le scalp mardi lors du match de reprise entre les deux rivaux, l'Olympique de Marseille.
Cet "Olympico" a d'ailleurs été l'occasion pour Jean-Michel Aulas d'enterrer la hache de guerre avec Pablo Longoria, son homologue marseillais. "Cela va peut-être vous surprendre, mais nous voulions inviter Pablo et ses adjoints avant le match. On a fait un déjeuner, pas fraternel, mais avec un calumet de la paix au milieu, qui nous a permis de passer un bon moment", a-t-il déclaré mercredi lors de la conférence de presse de présentation des deux recrues lyonnaises, prenant soin de préciser : "Pablo est venu nous remercier malgré la déception de la fin du match. Je voulais le dire parce qu'il y a parfois de belles histoires entre guillemets qu'on n'imagine pas dans le football. C'était important de les évoquer".
Jean-Michel Aulas s'est montré miséricordieux en évoquant Juninho, qui avait quitté l'Olympique lyonnais au début de l'hiver. Cela s'est mal passé contre notre volonté", a regretté le président lyonnais. La décision a été prise par juin de partir sans même que nous soyons informés. Cela crée des turbulences qui sont difficiles à absorber quand on a l'expérience que j'ai d'une vie commerciale et associative plutôt harmonieuse. C'est ce qui me désole en premier lieu. Vincent était avec moi lorsque nous sommes allés le chercher à Los Angeles après plusieurs tentatives. C'est une déception. Après, faire l'exégèse de qui ou pourquoi...".