"Je ne dis pas qu'il faut le tuer, mais nous n'accepterons plus ce genre de situation". La semaine dernière, Djamel Belmadi a créé la polémique en ayant des mots très durs, voire violents, pour l'arbitre gambien Bakary Gassama, accusé d'avoir pris plusieurs décisions en faveur du Cameroun lors du match retour des barrages de la Coupe du monde 2022, fatal à l'Algérie.
Invité de l'émission "Rothen s'enflamme" sur RMC, l'entraîneur des Fennecs a tenté d'éteindre l'incendie en clarifiant ses propos. Il a déclaré : "Quand j'ai dit qu'il ne fallait pas le tuer, c'était une façon de parler. C'est comme si on disait : "Je n'ai tué personne", et c'est exactement cette ligne. Bien sûr que nous sommes contre la violence. Contrairement à ce que certains ont dit, je ne voulais pas qu'il rentre chez lui avec une charrette et un âne".
"Nous avons été désavantagés dans ce match Algérie-Cameroun".
L'ancien joueur du PSG et de l'OM en a rajouté une couche sur Bakary Gassama : "Vous avez vu le match. Moi et 50 millions d'autres personnes pensons que nous avons été désavantagés lors de ce match Algérie-Cameroun. Nous avons déposé un dossier grave, la procédure est en cours. Quand je dis que nous n'accepterons plus jamais qu'un arbitre nous désavantage, le whistleblowing est exactement cela. Le cœur du problème, c'est l'arbitrage africain".
Depuis le 29 mars et la terrible déconvenue de Blida, la colère n'est pas retombée en Algérie. La Fédération algérienne (FAF) a notamment déposé une plainte auprès de la Fifa, dénonçant les erreurs de l'officiel gambien, et a saisi la commission d'arbitrage de l'instance mondiale du football.
🗣☕ "Le café au millefeuille a fait le tour du monde".
Djamel Belmadi s'explique sur ses propos polémiques liés à l'arbitrage de la dernière CAN.#RMCLive pic.twitter.com/vPm9Ru5qkY
- Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) May 2, 2022