La réforme de la Ligue des champions, attendue pour 2024, s'accompagnerait d'une révolution économique. Si l'on en croit le Times, qui s'est procuré une lettre rédigée par Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG et de l'association des clubs européens serait sur le point de signer un contrat révolutionnaire pour la Ligue des champions, jugée pas assez lucrative par les partisans de la Super League.
Selon le président qatari, ce contrat portant sur les droits de télévision et de marketing rapporterait environ 15 milliards d'euros sur trois ans, soit cinq milliards d'euros par saison. Selon le président parisien, ce contrat provoquera un séisme dont les clubs profiteront. Les nouveaux revenus porteraient surtout un coup qui pourrait être fatal au projet de Super League porté par le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin.
Un déplacement tectonique
"Cela représente un déplacement tectonique dans le rôle que les clubs jouent désormais - grâce à l'ECA et en partenariat avec l'UEFA - dans les décisions qui façonnent le football européen", a écrit le haut dirigeant qatari, ajoutant : "Cela signifie également une nouvelle aube de stabilité financière et d'opportunités pour les clubs de football européens, car la manière dont nos compétitions de clubs sont commercialisées est modifiée".
Ces droits devraient entrer en vigueur en 2024 dans le cadre de la réforme de la Ligue des champions, qui comptera alors 36 équipes et se déroulera dans un format de championnat où les équipes disputeront dix matches au lieu de six, avant de disputer une phase finale avec les 16 premières équipes. Et Nasser Al-Khelaïfi ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il assure explorer "d'autres sources de revenus inexploitées".