2018, un couronnement lourd de conséquences pour ce bleu

2018, un couronnement lourd de conséquences pour ce bleu

Steven Nzonzi faisait partie des 23 Bleus qui ont remporté la Coupe du monde en Russie et il a eu du mal à digérer ce succès et ses conséquences.

Steven Nzonzi, qui était présent en Russie en 2018, a disparu des radars de l'équipe de France. Désormais exilé au Qatar, l'ancien Rennais n'a toutefois pas complètement abandonné les Bleus. "Mais je suis réaliste. Je joue au Qatar et c'est très difficile", a-t-il reconnu dans une interview accordée au journal Ouest-France, ajoutant à propos de son attachement aux Bleus : "Quand on goûte à l'équipe de France, c'est comme une petite drogue. Quand on est un compétiteur, on a besoin de cette pression supplémentaire. Pendant le championnat du monde, elle m'a permis d'élever mon niveau. Quand on a vécu cette sensation une fois, on veut la revivre, et le plus souvent possible. C'est quelque chose qui me manque".

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Il faudrait un miracle pour revoir le Français, né à La Garenne-Colombes, en équipe nationale. Passé par le centre de formation du PSG, il a été sélectionné tardivement, mais a tout de même disputé 20 matchs internationaux et a fait partie des 23 joueurs titrés lors de la Coupe du monde en Russie.

Steven Nzonzi, entré en jeu peu après la pause de la finale pour remplacer N'Golo Kanté, a eu du mal à digérer ce succès. Aussi bien sur le terrain qu'en dehors. Surtout physiquement", a-t-il expliqué. Mais il n'a pas entamé ma motivation. Après quelques défaites, certains ne comprenaient pas ma frustration. Au fond, j'ai atteint le Graal, alors pourquoi devrais-je m'énerver après une défaite ? Mais je suis un compétiteur. Une fois le championnat du monde terminé, j'ai continué. J'en parlerai plus tard, quand j'aurai terminé ma carrière".

L'ancien Rennais a toutefois également évoqué les difficultés liées à sa nouvelle célébrité. "Ce qui change, c'est surtout la reconnaissance des gens. Cela change le regard que l'on porte sur nous, mais je n'y ai jamais vraiment prêté attention", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'était volontairement tenu à l'écart : "D'une certaine manière, oui. Mais je n'ai pas fui, je suis juste resté fidèle à moi-même. J'ai fait quelques trucs sur Instagram et je ne me sentais pas vraiment bien, alors j'ai arrêté".

"Je suis quelqu'un de discret, j'aime être dans mon coin", a-t-il poursuivi. C'est ma personnalité. Je n'ai joué au football que parce que c'est ce qui se passe sur le terrain. C'est ma passion. Après, je sais que ça fait partie du métier. Il faut se présenter sur les réseaux et montrer aux fans que l'on existe. Il y a aussi beaucoup de faux-semblants et il manque souvent d'honnêteté. Je me concentre sur ce que je fais bien, et c'est jouer".