Après plusieurs jours dans le groupe, la pression est-elle retombée ?
"Bien sûr, après une semaine ou presque de préparation et d'intégration, je suis beaucoup plus libéré, beaucoup moins nerveux et moins stressé. Mais je reste toujours dans l'apprentissage de la vie en groupe et du football. Je supporte bien toutes les nouveautés, je trouve. Le moment le plus compliqué, je dirais, a été le bizutage, j'étais super stressé. Il fallait le faire, je l'ai fait".
Quel a été le moment le plus fort ?
"Mon entrée en jeu contre la Côte d'Ivoire restera à jamais, mais je ne mettrai pas d'autres moments en dessous, parce qu'il y a eu tellement de beaux moments que je veux tous les garder. C'est un peu comme des petits châteaux que l'on ouvre à chaque fois. Il y a des choses que l'on doit dépasser, des étapes que l'on doit franchir. Le premier match international était une de ces étapes. Je ne pense pas que j'aborderai un autre match de la même manière, je suis peut-être 1% plus fort psychologiquement après cette première".
La Coupe du monde 2022 est-elle dans votre tête ?
"Je pense que nous avons tous l'esprit de compétition, nous voulons tous jouer des compétitions exceptionnelles, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il y a d'autres échéances, il faut continuer à être performant. Je vais m'efforcer d'être irréprochable et la décision ne m'appartient pas. Être ici est une grande chance, bien sûr que je le sais, j'en suis conscient. Je ne veux pas m'attarder sur le fait que je ne joue pas de coupe d'Europe, comme si cela me permettait de faire plus d'erreurs. Peut-être que cela montre qu'il y a encore quelque chose à gagner. Je suis très exigeant envers moi-même, pour qu'on ne voie pas la différence. Bien sûr, on ne sait pas exactement dans quel monde on va se retrouver après la rencontre, cela pourrait donc être un peu différent. Mais il ne faut pas avoir peur, nous allons le découvrir".
L'entretien a eu lieu lors de la conférence de presse.