"J'ai toujours eu de bonnes expériences dans les Euros, mais de mauvaises dans les Coupes du monde", a reconnu mercredi devant la presse le capitaine de l'Italie, également membre de la Nazionale, qui s'est inclinée en 2017 en barrage décisif contre la Suède, privant l'Italie de Coupe du monde pour la première fois depuis 1958. "Essayons de terminer sur une bonne note et d'effacer aussi ce mauvais souvenir des championnats du monde", a ajouté le défenseur, qui aura l'occasion de disputer un dernier grand tournoi international à la fin de l'année au Qatar, à l'âge de 38 ans. Malgré la pression de manquer la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, ce qui serait une première pour la Nazionale, l'Italie ne doit pas jouer sa demi-finale de barrage contre la Macédoine du Nord jeudi soir à Palerme "avec des bras étroits", a-t-il ajouté.
"Ceux qui ont vécu l'expérience d'il y a quatre ans (le barrage perdu contre la Suède, ndlr) auront aussi cette lucidité pour mieux gérer les émotions", a espéré le capitaine. "Il faut vivre ce moment avec sérénité, pas avec tension. Il faut jouer avec la bonne conviction, sans arrogance, et pas avec des petits bras, comme on dit au tennis", a estimé le défenseur central, mettant en garde contre la Macédoine du Nord, "une bonne équipe qui n'est pas là par hasard". Comme il est en phase de récupération après une blessure au mollet et qu'il n'a joué qu'une mi-temps avec la Juventus le week-end dernier, il pourrait ne pas être aligné jeudi afin d'être préservé pour une éventuelle finale des barrages mardi prochain contre le Portugal ou la Turquie. "Je me sens bien, je m'entraîne bien.... Nous verrons, mais je suis content de pouvoir m'entraîner sans douleur, c'est déjà important", a-t-il souligné peu avant l'entraînement italien prévu en début de soirée.