"Qu'est-ce qu'il m'a promis ? Absolument rien... Il a été appelé comme d'autres ont été appelés. On est curieux de le revoir après un certain temps. Il ne doit rien me promettre, tout comme je ne dois rien lui promettre. Nous évaluerons s'il peut nous aider", a déclaré Mancini lors d'une conférence de presse en ligne au début du camp d'entraînement de trois jours à Florence. "Techniquement, Mario a toujours été bon, ce n'est pas un problème. Nous devons voir où il se situe physiquement. Nous l'avons un peu perdu de vue", a ajouté le sélectionneur italien, qui procédera à une révision complète de l'effectif (35 convoqués) en vue des play-offs contre la Macédoine du Nord et, en cas de victoire, contre le Portugal ou la Turquie. "Ce qui est aussi fondamental, c'est qu'un joueur s'intègre dans un groupe existant, un groupe qui a obtenu de bons résultats", a-t-il rappelé en référence à l'ancien attaquant de l'Inter Milan, de Manchester City et de Nice (36 sélections, 14 buts).
Mancini a refusé de qualifier de "désespéré" le recours à Balotelli, 31 ans, tenu à l'écart de l'équipe nationale depuis plus de trois ans et qui évolue désormais dans le club turc d'Adana Demirspor, après avoir joué en Serie B à Monza. "La porte de la Nazionale est toujours ouverte à tous", a-t-il décidé. L'entraîneur des Azzurri profitera des quelques séances d'entraînement de la semaine pour travailler sur différents systèmes, même s'il a admis que son plus grand "souci" était de ne pas avoir d'autres absents en mars, Federico Chiesa étant absent jusqu'à la fin de la saison et Leonardo Spinazzola, qui s'est gravement blessé à l'Euro (tendon d'Achille), n'étant pas encore disponible. L'Italie, championne d'Europe en titre, redoute particulièrement ces matches de mars après avoir déjà manqué la dernière Coupe du monde en 2018 - pour la première fois depuis 60 ans - après avoir été éliminée dès les barrages par la Suède (0-1, 0-0).