2002-2022 : Vingt ans séparent deux générations de joueurs sénégalais, mais la jeune génération sait manifestement d'où elle vient. La preuve en a même été donnée lors du quart de finale victorieux contre la Guinée équatoriale. Je suis surpris parce qu'ils ne m'en ont pas parlé quand ils ont fait cette danse à la Bouba Diop", a admis Aliou Cissé lors d'une conférence de presse mardi, avant la demi-finale contre le Burkina Faso. Ses jeunes frères lui rendent hommage et toute une génération, celle de 2002, est une référence pour eux. Beaucoup de garçons nous ont suivis et certains m'ont dit dans le groupe qu'ils avaient couru derrière notre bus. Et aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir les entraîner. C'est émouvant, ils ont ces références et ça me touche".
Cissé : "Un héritage qui a traversé les temps"
L'équipe menée par le Français Bruno Metsu, entrée dans l'histoire pour son épopée en Coupe du monde asiatique, a également échoué sur la dernière marche de la CAN, battue par le Cameroun en finale au Mali la même année (0-0, 2-3 t.a.b.). "C'est vrai que cette génération n'a pas gagné, mais tous les dirigeants, entraîneurs et joueurs qui en faisaient partie ont apporté le bonheur au peuple. Nous ne pourrons jamais effacer cela. Est-ce que réussir dans le football signifie toujours gagner ?", a demandé Cissé, qui était présent à l'époque en tant que joueur. Nous avons pu laisser un héritage qui a traversé les époques". Cette fois, le Sénégal espère enfin une fin heureuse.