Le Malawi se prépare à affronter le Maroc en huitièmes de finale de la CAN mardi (20h). L'entraîneur des Flames, Mario Marinica, a critiqué le manque d'estime pour son équipe.
Le plus important serait de connaître les arbitres", a déclaré l'entraîneur roumain. Contre le Sénégal, il y a un penalty évident pour nous, où un joueur est retenu dans la surface de réparation, et l'arbitre décide de ne rien dire. Nous sommes considérés comme des citoyens de seconde zone", a-t-il poursuivi, avant d'évoquer plus en détail les revers que son équipe a connus. Je citerais l'entraîneur de la Gambie, qui a parlé des conditions d'hébergement. Nous y étions logés avant, c'était choquant. Vous imaginez Sadio Mané dedans ? Nous n'avions pas assez à manger, nous n'avions pas de lait. Je me suis plaint au directeur de l'hôtel et on m'a dit que nous devions attendre le lendemain. Nous avons été traités comme des moins que rien".
"Tous les hommes ne sont pas égaux"/span>.
Interrogé sur ces graves accusations, le technicien roumain a dénoncé l'hypocrisie du discours ambiant. "Tout cela se passe alors qu'on n'entend parler que d'inclusion et qu'il n'y a plus de petites équipes. Apparemment, il y a quelques petites questions à se poser. Pourquoi ces choses ne se sont-elles produites que deux fois et pas avec de grandes équipes ? Manifestement, tout le monde n'est pas sur un pied d'égalité", a-t-il conclu. Sadio Mané n'a jamais eu à laver lui-même ses sous-vêtements !".
Reste à savoir si l'équipe malawite a été victime d'un mauvais traitement de la part de l'hôtel La Bana, qui a d'ailleurs été bien noté sur Tripadvisor, ou d'un manque d'encadrement de la part de sa propre fédération ?