Le protocole Covid appliqué à la CAN n'est toujours pas clair. Lundi, les Comores ont dû affronter le Cameroun sans gardien de but formé, car le règlement prévoit qu'un joueur doit passer cinq jours en quarantaine s'il a été testé positif au Covid-19. Ali Ahamada (photo) a été isolé pendant seulement 48 heures, c'est-à-dire entre son test positif et son test négatif, et n'a pas été autorisé à garder le but des Cœlacanthes.
Mais que dit exactement le document reçu dimanche en fin d'après-midi par les équipes encore en lice, a demandé Football365 Afrique lors de la conférence de presse de la CAF mardi.
"La commission médicale a décidé d'adapter les règles.
" Le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a confirmé que la commission médicale avait décidé de réajuster les règles. L'une de ces règles, qui a été réajustée, est la suivante : Après avoir été contrôlé positif et après avoir passé cinq jours dans un service fermé, un joueur doit subir des tests cardio-vasculaires afin de déterminer s'il est apte à jouer. Il est important de faire ces tests, car après le Covid, on ne peut pas laisser un joueur aller sur le terrain comme ça".
Qu'en est-il donc de la jurisprudence de Patrice Neveu, l'entraîneur du Gabon, qui a été autorisé à s'asseoir sur son banc lors du premier tour après avoir été contrôlé positif pendant 24 heures, puis négatif le matin du match en question ? La CAF n'a pas de réponse à cette question. "En ce qui concerne le cas de l'entraîneur gabonais dont vous me parlez, je ne suis pas au courant", a répondu Mosengo-Omba. L'incertitude demeure dans cette délicate affaire.