Le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Patrice Beaumelle, décrit le match de son équipe contre l'Algérie, jeudi à Douala (17h), comme "un match électrique". Et pourtant, avant la CAN, de nombreux observateurs voyaient les Fennecs et les Eléphants déjà qualifiés sur la (misérable) pelouse de Japoma. Les quatre équipes du groupe E se tiennent en trois points et peuvent encore se qualifier.
"Nous nous attendions à un match de gala, mais c'est la beauté du football", a déclaré Beaumelle lors de la conférence de presse de mercredi. Nous nous sommes préparés à jouer les trois matches en respectant les trois équipes. Tous les matches sont compliqués. C'est ce qui rend cette compétition magique. Nous nous préparons à chaque match pour donner le meilleur de nous-mêmes. Nous devons être plus combatifs et plus déterminés", a déclaré l'entraîneur français, qui a vu la qualification échapper à son équipe dans les derniers instants, à partir de la deuxième journée.
"La CAN exige de la concentration"
"Nous n'avons pas été concentrés lors du match contre la Sierra Leone. Nous avons été punis", a poursuivi Beaumelle. J'ai dit à mes gars que la Coupe d'Afrique des Nations exigeait de la concentration". Ali Badra Sangaré, responsable de l'égalisation fatale, pouvait, selon son entraîneur, regarder vers l'avant. "Badra ? C'est toujours difficile de voir ce qu'il vit. Il s'est senti responsable. Nous l'avons entouré. Je lui ai dit que cela arrivait aux grands joueurs. Sur l'action, il s'est blessé au genou. Il a fait tous les examens. Tous les indicateurs sont au vert pour qu'il puisse jouer. Mais nous sommes vigilants", a déclaré Beaumelle, qui espère pouvoir compter sur Eric Bailly et Wilfried Zaha, laissés pour soins ces derniers jours.
Les calculs ? Patrice Beaumelle préfère attendre. "Nous ferons un bilan après les matchs d'aujourd'hui.... Le pire scénario serait de ne pas se qualifier avec quatre points". Nous n'en sommes pas encore là.