La menace a été mise à exécution. Le Kenya et le Zimbabwe, qui étaient restés en lice pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des nations 2023 malgré une suspension pour ingérence politique dans les affaires fédérales, ont été exclus de la compétition par la Confédération africaine de football. L'instance panafricaine n'a fait que respecter les formes juridiques et l'a expliqué dans une déclaration publiée lundi soir. "Suite au maintien de la suspension du Kenya et du Zimbabwe de toute activité par le Congrès de la FIFA, la CAF annonce que les deux fédérations ne participeront pas au deuxième tour des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire", peut-on y lire.
Le couperet est tombé
Le coup d'envoi des play-offs sera donné le 1er juin 2022 sans les Harambee Stars et les Warriors, car ils n'ont pas rempli la condition posée par la CAF : que la suspension soit levée deux semaines avant leur match lors de la première journée des play-offs. "Par conséquent, les décisions suivantes s'appliquent", poursuit la CAF :
- Les deux équipes, le Kenya et le Zimbabwe, sont considérées comme perdantes et exclues de la compétition ;
- Les groupes C et K auxquels elles appartenaient ne comptent que trois (3) équipes et l'ordre des matches est maintenu conformément au calendrier communiqué aux équipes après le tirage au sort du 19 avril 2022.
- Les équipes classées première et deuxième de ces groupes se qualifieront pour le tournoi final en Côte d'Ivoire".
Le Cameroun et le Maroc sont les grands gagnants.
Le groupe C se réduit donc au Cameroun, à la Namibie et au Burundi. Le groupe K se limite au Maroc, à l'Afrique du Sud et au Liberia. Les trois participants à ces deux groupes tronqués ont deux chances sur trois de se qualifier. C'est donc une bonne chose pour les Lions indomptables et les Lions de l'Atlas, dont l'agenda s'allège considérablement en vue de la préparation de la Coupe du monde 2022. Tout sauf une mauvaise affaire.