Cela fait 20 ans que l'équipe de France féminine de ski alpin n'a pas remporté de médaille olympique (depuis le titre de Carole Montillet en descente et l'argent de Laure Pequegnot en slalom à Salt Lake City en 2002) et l'attente sera encore plus longue. Même si les Françaises n'avaient pas de grands espoirs de médaille vendredi lors du super-G des Jeux olympiques de Pékin, elles ont terminé entre la 11e et la 28e place. Romane Miradoli, meilleure Française à 90 centièmes de la gagnante Lara Gut-Behrami, a seulement regretté d'être partie avec un dossard élevé (12). "Je ne pense pas que ce soit une mauvaise course. Après, ça n'a pas suffi aujourd'hui. On a vu qu'après le 10, les dossards avaient du mal à entrer. Je ne me trouve pas d'excuses, mais je pense que c'était un peu plus difficile de jouer devant sur les parties un peu plus plates", a-t-elle déclaré à France Télévisions. Je me suis vraiment amusée sur le parcours, c'est vraiment une belle piste et j'ai hâte de la découvrir dans la descente. Il y a une belle émulation dans le groupe de vitesse français, ça fait vraiment plaisir. On avait tous besoin de ça. On se tire tous vers le haut et c'est important pour la suite des Jeux et la fin de la saison".
Worley déçue
Tessa Worley (19e à 1,79 seconde de la gagnante), une spécialiste du slalom géant qui a déjà terminé deux fois dans le top 5 du super-G en Coupe du monde, a regretté de ne pas avoir pu skier plus vite. "C'est plutôt une belle piste, la neige est très agréable à skier. D'un autre côté, c'est très compliqué de skier vite. Je savais que ce serait un super-G où il fallait vraiment se mettre dans les fixations parce que c'était facile, et qu'il fallait oser se mettre en difficulté et arriver presque en retard pour être rapide, mais en fait c'était encore plus le cas. J'étais déçue quand je suis arrivée en bas parce que c'était vraiment très facile et qu'il fallait pousser encore plus". Elle espère maintenant remporter sa première médaille olympique lors de l'épreuve par équipe mixte.