Le patinage de vitesse va connaître son heure de gloire pendant les Jeux d'hiver de Pékin, même si ce n'est que pour une courte durée. Plutôt méconnu en France, ce sport aura l'occasion de sortir de l'ombre dès ce samedi avec les épreuves sur piste courte. Dans ce domaine, les plus grandes chances de médailles reposent sur les épaules de Tifany Huot-Marchand. Elle a remporté la médaille d'argent du 1 000 mètres aux championnats d'Europe 2019 et a décroché le bronze du 1 500 mètres en 2020 lors de la Coupe du monde. En outre, elle a également grimpé sur plusieurs podiums en relais. Elle participera à cette compétition samedi en compagnie de Gwendoline Daudet.
La jeune Francfortoise de 23 ans a peu d'expérience, mais elle a remporté le bronze en relais avec sa collègue plus âgée lors des championnats d'Europe 2018. Toutes deux s'affronteront samedi à partir de 12h (heure française) dans les épreuves individuelles du 500 m et du 1 000 m, avant de défendre les couleurs de la France en quart de finale dans le relais mixte. A leurs côtés, Quentin Fercoq et Sébastien Lepape seront les deux patineurs à participer à cette course commune sur une piste courte, c'est-à-dire une patinoire classique et non un anneau de 400m.
Fercoq, l'étoile montante du patinage français
Le patineur le plus âgé, Sébastien Lepape, vivra à 30 ans ses troisièmes Jeux. Jusqu'à présent, il a toujours fini loin des places d'honneur, mais pas aux championnats d'Europe ni aux coupes du monde. Lors de ces deux compétitions, il avait remporté le bronze sur 500 m en 2016 et 2018. Quentin Fercoq, le benjamin du clan tricolore, a déjà décroché, à 21 ans, deux podiums en Coupe du monde en relais (2019, 2020). Est-il un pur talent qui pourrait faire parler de lui cet hiver sur la glace chinoise ? Le verdict sera rendu dans l'après-midi.