Le froid extrême et les vents violents qui régnaient dans la région située au nord de Pékin ont effrayé les candidats et les observateurs avant le début des Jeux d'hiver de 2022 à Pékin. Ces craintes ont malheureusement été confirmées samedi. La troisième descente d'entraînement prévue ce samedi, un jour avant la finale olympique de ski alpin, l'une des épreuves les plus importantes de ces Jeux, a été annulée. Quelle en était la raison ? Les violentes rafales de vent au centre national de ski alpin de Yanqing. Les organisateurs ont été ramenés à la raison, bien que trois skieurs aient pris le départ.
Aleksander Aamodt Kilde n'était pas d'accord avec cette décision. Il trouvait anormal "qu'ils aient envoyé trois garçons avant de prendre cette décision", a déclaré le Norvégien à l'AFP. Il était le seul skieur à avoir pu skier l'intégralité du parcours samedi. "C'est un peu fou avec le vent, car on gagne beaucoup de vitesse à certains endroits et on en perd tout à coup. (...) Lors des sauts, j'ai parcouru 60 mètres. J'étais en équilibre, Dieu merci. C'est bien qu'ils aient annulé et décidé de mettre tout le monde à l'abri pour demain", a déclaré l'un des favoris de la course. C'est d'ailleurs lui qui a réalisé le meilleur temps lors de la deuxième descente d'entraînement vendredi.
Une sage décision
Malgré le temps apocalyptique, les skieurs mécontents ont demandé avec insistance aux organisateurs de donner le départ afin de pouvoir au moins explorer une dernière fois la partie supérieure du parcours, comme le rapporte l'AFP. Sans succès. Le bon sens a prévalu. Les six skieurs tricolores Alexis Pinturault, Johan Clarey, Matthieu Baillet, Nils Allegre, Blaise Giezendanner et Maxence Muzaton n'ont donc eu que deux occasions de prendre leurs marques avant le jour de vérité, dimanche dès 4 heures du matin (heure de Paris).