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Biathlon (Mass Start/F) : incrédule, Braisaz-Bouchet assure qu'elle a provoqué un peu de chance

Biathlon (Mass Start/F) : incrédule, Braisaz-Bouchet assure qu'elle a provoqué un peu de chance

Après sa victoire lors de la mass start des Jeux d'hiver de Pékin, Justine Braisaz-Bouchet a avoué qu'elle ne l'avait pas réalisé, mais a assuré qu'elle avait su provoquer la chance pour faire la différence.

Elle n'arrive pas à y croire elle-même ! Après une course passionnante où le vent a rendu le tir difficile, Justine Braisaz-Bouchet a remporté la mass start devant Tiril Eckhoff et Marte Olsbu Roeiseland, offrant ainsi à l'équipe olympique française sa cinquième médaille d'or aux Jeux d'hiver de Pékin. Je pense que j'étais choquée à l'arrivée parce que je ne l'ai pas vraiment réalisé", a déclaré la nouvelle championne olympique à Eurosport. Je savais que ce serait un vrai combat aujourd'hui (vendredi), avec le vent, la dernière course, le froid et les 30 meilleurs du moment". Justine Braisaz-Bouchet a assuré qu'elle avait vécu "une course de rêve" et a admis qu'il aurait fallu un petit ingrédient de plus pour faire la différence. Je l'ai provoqué, mais j'ai eu une chance incroyable", a-t-elle ajouté. Je suis émue et vraiment, vraiment heureuse. Je pense à ma famille, à mon mari et à tout le personnel. C'est vraiment une très belle journée". Une course qui s'est notamment jouée dans le quatrième tour du circuit de 2500 mètres.
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Braisaz-Bouchet : " Il fallait saisir l'opportunité "


À cet instant, Justine Braisaz-Bouchet a laissé sur place Marte Olsbu Roeiseland, qui était sortie du pas de tir à ses côtés. "Je pense que j'avais du bon matériel, ça aide toujours. Je n'ai pas compris", a-t-elle assuré lorsqu'on l'a interrogée sur cette phase de la course. Quand je suis sortie du stand de tir, je n'ai pas regardé à côté de moi, mais je savais qu'il y avait encore des gens. Derrière, je me suis très vite retrouvée toute seule et je suis restée hyper calme en me disant que j'allais finir ma course". A partir de là, la native d'Albertville n'a "pas paniqué" et a voulu "profiter du fait que j'étais en tête". Justine Braisaz-Bouchet a ajouté : "Les tirs étaient complètement dans le mouvement et il fallait saisir l'opportunité. J'étais étonnamment très calme, c'est vraiment le souvenir que je garde de toute cette boucle et de tout ce tir". Sortie du dernier tir avec près de 50 secondes d'avance sur ses concurrentes, la tricolore a reconnu que "le dernier tour de ski était très, très long". "Je me suis dit que je ne serais pas heureuse tant que je n'aurais pas franchi la ligne d'arrivée", a-t-elle ajouté avant d'exprimer à nouveau son incrédulité face à sa performance qui restera dans les mémoires.

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