Les villeurbannais de l'ASVEL se sont adjugés sur le fil, leur 18ème titre de champion de France après leur victoire aux dépens de Strasbourg lors du match 5 de la finale de Pro A (77-80).
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Strasbourg est maudite. Voilà la quatrième année consécutive que l'équipe de Vincent Collet échoue à remporter le championnat. Mais cette fois-ci, la défaite a un goût particulièrement amer, tant la victoire semblait à portée de main. Certes vigoureusement malmenés par un ASVEL intenable durant les deux premiers quart-temps, Strasbourg a cependant réussi à sortir la tête de l'eau et à sonner la révolte pour revenir au score et même dépasser Villeurbanne à 75-74 dans le dernier quart-temps. Pour cela, le duo Rodrigue Beaubois-Mardy Collins a beaucoup pesé, bien aidé par l'ambiance survoltée du Rhénus Sport. Mais les joueurs de Collet ont manqué quelques tirs à trois points qui auraient permis d'entretenir un mince espoir, alors que l'ASVEL affichait au contraire une insolente réussite au même exercice (8/23). L'ASVEL a conclu et remporté ce match 5 sur la ligne des lancers francs, sur le score final très serré de 77-80.
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L'immense désillusion de Vincent Collet au coup de sifflet final était palpable et bien compréhensible. Très amer quant aux conditions de la défaite, il a notamment déclaré : "c'est encore un Championnat qui nous file entre les doigts, il y a eu un show arbitral qui nous coûte cher". Faut-il y voir une allusion à la clémence dont le corps arbitral a fait preuve à l'égard de l'ASVEL ? Il s'agit d'une cruelle fin de saison pour Strasbourg, après la déception en finale de l'Eurocoupe fin avril face aux Turcs de Galatasaray. La série de défaites en finale face à Nanterre (2013), puis contre Limoges (2014, 2015), se poursuit donc. L'ASVEL peut en tout cas savourer son 18ème titre (un record), le premier depuis 2009, et remercier Casper Ware, le grand artisan de la victoire ce soir, pour le plus grand bonheur de son président Tony Parker.